« Il est inadmissible qu’un détenteur de Master enseigne au supérieur », Sg du Cames
En visite de travail au Tchad, le secrétaire général du Cames (Comité africain et malgache pour l’enseignement supérieur) Mbatchi Bertrand a rencontré ce vendredi 13 septembre 2019 au sein de la faculté de médecine de N’Djamena les responsables des institutions de l’enseignement supérieur au Tchad.
Au lendemain de la rencontre avec le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Houdeingar David, le secrétaire général du Cames Mbatchi Bertrand a échangé avec les responsables des institutions de l’enseignement supérieur du secteur public et du privé pour faire le point sur le plan stratégique de développement du Cames 2015-2019. D’après Mbatchi Bertrand, les principaux axes consistent à doter l’institution d’un code d’éthique et de déontologie, mais aussi de moderniser la gouvernance, renforcer la démarche qualité, soutenir et valoriser la formation, la recherche et l’innovation ainsi que de doter le Cames d’une doublure virtuelle. « Ce nouveau plan stratégique de développement du Cames 2020-2022 est élaboré avec la prise en compte des manquements du plan stratégique de développement du Cames 2015-2019. Des nouveaux systèmes d’informations qui ont été instaurés permettent d’avoir une vision partagée afin que tous ensemble, nous puissions construire un cadre d’enseignement supérieur compétitif », relève-t-il.
Selon lui, il est inadmissible qu’un détenteur de Master enseigne au supérieur. « Dans le système d’accréditation du Cames et dans le système francophone de manière générale, les détenteurs de Master ne peuvent pas enseigner. C’est un étudiant qui enseigne un autre étudiant. Ce n’est pas un professeur et cela déprécie la qualité de la formation. Lorsqu’on est dans cette pareille situation, il faut un accord de partenariat pour que l’enseignement se passe toujours sous la coupole d’un professeur titulaire », informe-t-il.
Allahdemadji Ngarassim Nicolas