La vice-présidente du Conseil économique social et culturel de l’Union africaine (Ecosocc), Amalkher Djibrine Souleymane a animé conférence de presse relative à la participation de la société civile tchadienne à cet organe consultatif de l’Union africaine.
C’est en 2017 que le Tchad a siégé pour la première fois à l’assemblée générale de l’Ecosocc, alors que cet organe consultatif l’Union africaine qui regroupe les organisations de la civile des Etats africains et de la diaspora existe depuis 2002. Il est par la suite représenté au sein du bureau exécutif par Amalkher Djibrine Souleymane. Celles-ci dit avoir la responsabilité de mettre sur pied « les chapitres nationaux au niveau de l’Afrique centrale, en commençant par le Tchad ». Ce travail consiste à présenter aux différentes organisations de la société civile nationale l’Ecosocc et les critères d’adhésion au chapitre national. « Pour appartenir au chapitre national d’Ecosocc, il est important d’être une organisation enregistrée avec une autorisation de fonctionner depuis trois ans, avoir le rapport d’audit des trois dernières années », explique-t-elle. Une assemblée générale constitutive permettra à tous ceux qui sont retenus comme membres de mettre en place un bureau pour le Tchad.
Présenté par Amalkher Djibrine comme « un pont entre l’Union africaine et la population », l’Ecosocc est une structure dont le rôle est de vulgariser les programmes et politiques de l’organisation continentale auprès des populations et de porter les doléances de ces dernières dans les instances de décision de la première. Chaque pays membre d’Ecosoc y est représenté pour deux organisations de la société civile. Celles-ci sont élues pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois.