La plateforme syndicale revendicative a donné une conférence de presse ce vendredi pour exprimer son exaspération face à la mauvaise volonté du gouvernement de respecter l’accord signée le 26 octobre 2018 qui a permis de mettre fin à plusieurs mois de grève au sein de l’administration publique.
« Nous disons que c’est trop et la plateforme syndicale revendicative demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions pour répondre à nos revendications dans un très bref délai ; autrement dit, il sera responsable de ce qui pourra advenir » introduit le porte-parole de la plateforme, Barka Michel.
Il ajoute que « huit mois après la signature de l’accord qui a apaisé la tension sociale et a permis au gouvernement de faire beaucoup de choses, nous nous interrogeons sur ce que les travailleurs ont obtenu comme amélioration de leur niveau de vie mis à part les 15% des AGS (augmentation générale spécifique) qui ont été versés sur leurs salaires au mois de janvier ? ».
Les syndicats disent réclamer encore 35% d’AGS, la restauration des primes et indemnités qui ont été amputés et la levée du gel des effets financiers des avancements et une relecture de la loi n’°32 portant droit de grève comme conseillée par l’organisation internationale du travail (Oit).
En attendant, ils annoncent que des concertations sont en cours avec la base pour décider des actions à venir. « Je vous assure que cette fois-ci, c’est la base qui va décider de ce que nous allons faire. Et ce ne sera pas comme avant » prévient Barka Michel.