Le directeur général de l’école nationale d’administration (l’Ena) Senoussi Hassana Abdoulaye et le représentant du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (Unhr) Edward O’Dwyera ont animé ce jeudi 11 juillet 2019 au sein de l’Ena, une journée d’information et de sensibilisation en faveur des étudiants sur l’apatridie
C’est une journée de sensibilisation et d’orientation organisée en faveur des élèves de l’école nationale d’administration(Ena) pour les informer sur les risques et conséquences de l’apatridie. Les causes et conséquences de l’apatridie ont été abordées par les exposants. L’apatridie est la situation d’une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son ressortissant de plein droit.
Pour Senoussi Hassana Abdoulaye, directeur général de l’école nationale d’administration, l’organisation de cette journée s’inscrit dans le cadre des « grands rendez-vous de l’Ena » qui consistent à organiser des séries de conférences pour confronter les élèves aux réalités du monde. « C’est dans cette optique que nous avons jugé indispensable que nos élèves, futures cadres destinés à travailler dans les administrations publiques, cernent les contours de ce phénomène qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde », explique-t-il.
Le représentant du Haut-commissariat des Nations6Unies pour les réfugiés au Tchad, Edward O’Dwyer, rappelle que le Tchad, qui est l’un des premiers pays d’accueil des réfugiés par rapport à la densité de sa population. La question qui nous préoccupe aujourd’hui c’est la question de l’apatridie a signé de conventions pour lutter contre ce phénomène. « Il y a deux conventions qui ont été signées notamment la convention de 1954 et celles de 1961 qui assurent l’identification, la réduction de l’apatridie mais aussi la protection des personnes qui sont en risque d’apatridie », indique le représentant de Hcr au Tchad. Comment identifier et mettre fin à ce phénomène des personnes sans papier et quels moyens peut-on utiliser pour les identifier et les sensibiliser sont des questions soulevées par l’assistance.
Pour Simplice Kpandji administrateur chargé de communication et de l’information publique, l’un des panelistes, les médias et les supports visuels sont des pistes des solutions à ce phénomène.
Nguelsou Balgamma