Le cercle de réflexion et d’orientation sur la soutenabilité de l’économie tchadienne (Croset) en partenariat avec le Forum Africain et réseau sur la dette et le développement (Afrodad) plaident pour la gestion de la dette au Tchad à travers un atelier ce mardi 09 juillet 2019.
C’est atelier est organisé dans le but de chercher des stratégies de gestion de la dette du Tchad et de tirer des leçons pour les sous régions Cemac et Cedeao. Pour le président du Croset, Beain Jareth, sont institution est lié à toutes les activités qui œuvrent au développement du Tchad et travaille activement au niveau international et sous régional avec les organisations légalement reconnues dans le domaine de la recherche et développement. L’organisation de cet atelier en partenariat avec Afrodad sur la gestion des dettes au Tchad témoigne de l’engagement qu’Afrodad donne en vue de travailler main dans la main avec des organisations crédibles pour appuyer le Tchad dans toutes les stratégies de développement.
Pour Yungong Theophilus, responsable d’Afrodad de l’Afrique centrale et de l’ouest, « notre priorité est de travailler avec l’État et les sociétés civiles afin de trouver des compromis pour la destruction des dettes. Nous travaillons avec les États africains afin que leurs dettes ne soient débordées. Nous avons travaillé et nous travaillons toujours avec des pays africains sur la question des dettes afin d’améliorer l’état de croissance des dettes et aider ces pays dans leurs efforts de gestion de leurs dettes », a-t-il souligné.
Selon Zara Ibrahim Mahamat Itno, présidente de la chambre des comptes à la Cour Suprême, l’actualité économique mondiale est rythmée par les enjeux de la dette en terme de volume, de soutenabilité, de nécessité de restructuration, de la manière de de restructurer et les effets de cette restructuration sur d’autre agrégats macroéconomiques et surtout sur les conditions de vie des ménages. « La dette peut stimuler la croissance économique à travers des investissements en capitale physiques et capital humain qu’elle permet de financer. Toutefois, les emprunts insoutenables peuvent être très problématiques pour les pays en particulier lorsque les mauvais choix d’investissement sont faits et lorsque la capacité de remboursement du capital et du service de la dette devient inférieure aux prévisions. Cela peut constituer un obstacle majeur au développement et à l’atteinte des objectifs des plans nationaux et mondiaux au développement », soutient Zara Ibrahim Itno.
Miguerta Djiraingué