ministère de la santé publique et de l’ordre national des médecins du Tchad ont restitué ce lundi 08 juillet 2019 au ministère de la santé au résultat de l’inspection dans les différentes facultés de médecine privées du Tchad.
L’inspection concerne deux institutions de l’enseignement supérieur à savoir la faculté de médecine de l’Université Emi-Koussi et celle de l’institut international de l’Afrique centrale. L’on reproche à ces deux facultés le non-respect des textes. Selon le ministre de l’enseignement supérieur, Houdeingar David, cette suspension fait suite à l’inobservation d’un certain nombre de mesures. « Cette suspension nous permettra de mieux être regardant en termes de qualité d’enseignement pour qu’à l’avenir les choses se passent de manière rigoureuse », précise le ministre de l’enseignement supérieur qui révèle deux aspects qui ont concourus à cette suspension. Il énumère entre autre la non-prise en compte des filières autorisées mais aussi du décret 208. « Ce décret prévoit dans une de ses dispositions qu’en cas de sanction, il y a une autorisation à obtenir de la part du ministère, ce qui n’est pas fait », ajoute Houdeingar David qui annonce que la 2ème observation concerne la confusion au tour du terme délocalisation.
Le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh annonce qu’à voir des modalités d’application des recommandations de la commission, « il est important de penser à ces enfants qui sont dans ces écoles et qui vont prendre la formation sanitaire en main demain et de leur dire que l’Etat ne va pas les laisser tomber pour un certain nombre de fautes commises dans le cadre d’attributions des autorisations. Nous allons prendre des dispositions ensemble pour mettre un comité en place qui va réfléchir comment essayer de pouvoir récupérer ces enfants », renchérit-il.
La commission tripartite recommande aux responsables de se conformer aux textes en vigueur.
Makine Djama