« Plus qu’un titre d’album, ’’au nom de l’art’’ est tout un concept artistique qui invite l’humain à la terre et à l’essentiel », c’est en ces termes que Mawndoé Célestin a résumé ce projet lors du point de presse a animé ce samedi 29 juin 2019 à l’institut français du Tchad (Ift).
Après son aventure avec la maison Magic système, Mawndoé Célestin revient au pays avec un nouveau projet dénommé ’’Au nom de l’art’’.
« Tout ce qui doit aborder dans ‘’’au Nom de l’art’’ va ramener l’homme à lui-même et à l’essentiel. L’essentiel n’est pas le micro que j’ai en main ni nos comptes bancaires mais de l’amour que nous partageons. Je n’ai pas une prétention de ramener l’homme à l’essentiel par rapport à ce qu’il fait mais c’est juste pour prendre du plaisir à ne pas savoir là où nous allons. C’est de cette façon que je défini l’art. Rien n’est écrit de l’avance, nous allons vers l’inconnu en apprenant à apprécier chaque moment et se partager des choses », clarifie l’artiste qui assure que ce concept vise à prioriser les enfants.
« Ils sont l’avenir et arriver à partager ce moment avec eux, peu importe leur classe sociale est formidable », ajoute-t-il.
L’artiste a dénoncé l’esprit d’attentisme de ses collègues artistes qui ne cessent de se larmoyer de leurs situations. « A un partenaire, nous ne devons demander de l’aide. Nous devons lui proposer un cadre de visibilité. C’est du gagnant-gagnant. Nous devons nous dire que nous artistes, ne sommes pas des cas sociaux. Il faut arrêter de se plaindre et essayer de travailler, de s’organiser, de créer et développons cette capacité de mobiliser », conseille-t-il.
Le directeur de l’institut français du Tchad (Ift) Pierre Muller se réjouit de l’initiative de l’artiste. « Mawndoé a un grand pouvoir de séduction et de mobilisation. Je me retrouve complètement dans sa démarche, à la fois dans ce qu’il propose et dans l’argumentation. La vision qu’il a de la culture et de l’art, je la partage. La culture telle que nous l’envisageons à l’Institut français est de proposer à toutes et à tous une démarche culturelle notamment de la musique, de l’art plastique, du théâtre, des médiathèques pour s’enrichir », ajoute-t-il.
Le projet sera lancé les 19, 20 et mars 2020.
Stanyslas Asnan