Le secrétaire d’Etat aux finances et au budget, Ahmat Alkhoudar Ali Fadel, le secrétaire général au commerce de la Cotontchad Sn,Ibrahim Malloum, le président du conseil d’administration de la Cotontchad Abakar Ousmane Sougui et le directeur général Jacky Rivière ont signé ce mercredi 12 juin 2019 un accord de règlement partiel de la dette reprise par l’Etat dans le cadre de la privatisation partielle la société.
6 680 476 207 francs Cfa, c’est la dette établie en décembre 2017, résultat de la gestion de la Cotontchad avant l’arrivée de la multinationale singapourienne Olam. Avec la signature de cet accord, c’est Olam qui versera la totalité de la dette à la Cotontchad qui, à son tour s’engage à payer dans l’immédiat les cotonculteurs et non pas l’Etat tchadien qui avait repris cette dette à travers la convention de garantie et de reprise du passif signée en janvier dernier.
Selon le secrétaire d’Etat aux finances et au budget, Fadel Khoudar, le remboursement par l’Etat se fera sur les impôts à payer par la Cotontchad. « Il s’agit d’un effort particulier et extrêmement important consenti par le gouvernement du Tchad et particulièrement par le président en faveur du monde rural. Le paiement de cette dette arrive à une bonne date en cette période des semis, il va certainement encourager davantage les paysans à s’étaler avec confiance aux travaux champêtres », précise Fadel Khoudar.
Le secrétaire général au commerce de la Cotontchad Sn, Ibrahim Malloum reconnait que la dette pesait dur dans les négociations auprès des cotonculteurs. « C’est une condition pour que les cotonculteurs reprennent le travail parce que pendant deux ans, ils n’ont pas été payés et cette dette constituait un obstacle pour qu’ils reviennent à la culture cotonnière », précise-t-il. Il se réjouit du travail réalisé par le comité technique. « Après tant de discussions et de négociations et avec le travail âpre du comité technique chargé d’évaluer le montant de cette dette, nous procédons aujourd’hui à la signature de la convention pour que Olam préfinance à la place de l’Etat ce montant aux cotonculteurs », ajoute-t-il.
Stanyslas Asnan