Le parti politique Les Transformateurs, dans un communiqué rendu publique ce mardi 11 juin 2019 dit constater avec regret la teneur de la note verbale du Ministère des Affaire étrangères qui a fuité sur les réseaux sociaux demandant aux diplomates des ambassades accréditées au Tchad de cesser de se mêler des affaires internes.
Pour Les Transformateurs, il y’a beaucoup de contre-vérités dans ce communiqué : « Pour le reste, rien n’entamera la détermination des Transformateurs pour travailler aux côtés de tous les Tchadiens et amis du Tchad pour que notre pays redevienne un pays normal, juste et crédible. », souligne le communiqué.
Selon le texte diffusé ce mardi matin, « traiter les Transformateurs d’illégal et le meeting de lancement du parti d’illégal, c’est faux : nous le rappelons, nous avons observé scrupuleusement l’article 15 de l’ordonnance 20 du 07 Juin 2018 qui dit : « dans le cas où l’arrêté d’autorisation de fonctionner n’est pas pris dans le délai de six (6) mois, le dossier de déclaration est réputé conforme à la loi. Les Transformateurs, en plus du récépissé, ont fait faire constat un d’huissier enregistré légalement. Donc les Transformateurs sont bel et bien un parti légalement constitué suivant le constat d’huissier de justice n°145/EMEME/2019 enregistré sous le folio 076 et transmis au Ministère de l’Administration », précise le communiqué.
Par ailleurs, Les Transformateurs s’indignent de n’avoir reçu aucune notification écrite d’interdiction de la conférence du 1er juin 2019 alors même qu’ils ont eu l’autorisation d’utilisation de la Maison de la femme après avoir payé pour la salle.
Sur le chapitre de l’ingérence dont les Etats-Unis sont accusés par le Ministère des affaires étrangères, Les Transformateurs se demandent : « Quand un Président de la République déclare devant le monde entier qu’il a été obligé par un « constitutionnaliste dont il ne se souvient pas du nom pour modifier la loi fondamentale de notre pays », y-a-t-il pire aveu d’acceptation d’ingérence ? » Enfin conclu le communiqué : « Nous avons respecté la loi et nous souhaitons voir les autres se l’appliquer aussi ».
Emmanuel Deuhb