L’association des jeunes tchadiens ressortissants de Yaoundé (Asjetry) a visité ce samedi 1er juin l’orphelinat Apsoa situé au quartier Ndjari dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djaména.
C’est dans le cadre des activités de cette association que cette visite a été organisée. Pour le président de l’Asjetry, Deureum Amedé, cette visite a été suscitée par le constat de vulnérabilité des enfants de cet orphelinat. « Il est temps pour nous de venir les aider car nous avons senti qu’ils avaient besoin de nous, de notre aide », a indiqué Deureum Amedé. Lors de cette visite, indique-t-il, son association a apporté quelques sacs de riz, des chaussures, des habits et une petite enveloppe qui est une contribution très modeste. «Aujourd’hui, c’est une prise de contact et beaucoup de choses restent à faire dans l’avenir. Cependant, nous tenons à encourager la fondatrice qui a eu l’idée de s’occuper de ces enfants », déclare le président de l’Asjetry.
Pour Mianodji Tabitha Haoua, la présidente fondatrice de l’association pour la protection et la solution des orphelins (Apsoa), « cette visite nous a soulagé parce que quand un orphelin reçoit une visite ou reçoit quelque chose de quelqu’un, il est dans l’abondance et se réjouit. Nous nous réjouissons tous pour cela. Nous remercions d’avantage les jeunes tchadiens ressortissants de Yaoundé qui sont venus nous visiter et invitons tous les Tchadiens à faire comme eux parce que nous sommes limités par les moyens ».
Apsoa est un orphelinat qui reçoit les enfants de toute catégorie. Certains sont venus d’eux-mêmes et d’autres envoyés par leurs parents et d’autres encore sont des enfants abandonnés. Pour la responsable, certaines filles qui n’ont pas l’âge de se marier mais forcées au mariage viennent aussi chez Apsoa car elles ne savent où aller. « Les enfants de cet orphelinat sont âgés de 0 à 17 ans et sont inscrits dans les écoles et centres de formation grâce à la cotisation des membres de l’association et de certains dons. Un plan de vie est mis sur pied au sein de l’Apsoa pour suivre les enfants de plus de 18 ans afin de leur donner des formations spécifiques pour leur réinsertion dans la vie active », conclu la présidente de l’Apsoa.
Allahdemadji Ngarassim Nicolas