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Le droit Ohada vulgarisé

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Le Centre d’animation du droit Ohada au Tchad (Cadot) a organisé ce samedi 27 avril 2019 au Cefod une conférence sur l’apport du droit Ohada dans l’amélioration du climat des affaires au Tchad.
C’est une conférence qui a réuni un public nombreux composé majoritairement d’étudiants, professionnels du droit et opérateurs économiques autour des exposés débats relatifs à l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), une institution panafricaine créée en 1993 dans le but de combattre la chute des investissements en Afrique en proposant un cadre juridique commun dans le domaine économique et du droit des affaires.
L’insécurité juridique et judiciaire est identifiée comme la principale cause de la défiance des investisseurs en Afrique et au Tchad. Pour permettre une meilleure application de ce droit communautaire, « il est essentiel que les juges, les personnels de justice et les auxiliaires de justice, mais également les administrations publiques et les opérateurs économiques le maitrisent », a insisté l’Ambassadeur de France au Tchad, Philippe Lacoste.
Cette conférence sur l’impact du droit Ohada dans l’amélioration du climat des affaires au Tchad « est un débat pertinent et d’actualité permanent dans un pays où les indices internationaux, notamment doing business (où le Tchad est classé 181 sur 190 pays) montre une situation dégradée et souligne au fil des années les efforts à accomplir pour développer un climat des affaires propice à l’investissement et à la diversification de l’économie tchadienne », ajoute-t-il.
« C’est pour contribuer à remédier à l’insécurité juridique et judiciaire en matière des affaires due en partie à la méconnaissance du droit Ohada que les élèves magistrat ont créé le Cadot pour  » vulgariser et promouvoir ce droit au Tchad en s’appuyant sur la jeunesse étudiante et les acteurs judiciaires », explique Ndoloum Casimir, coordonnateur du Cadot qui invite les étudiants à être acteurs du développement futur de l’Ohada en recherchant l’excellence et le professionnalisme dans leurs actions, sans quoi « ils compromettons l’avenir de l’économie tchadienne ».

Ngaralbaye Mickaël