48 heures avant la marche pacifique contre la pénurie de gaz butane, le ministre de l’administration du territoire et celui du pétrole qui ont appelé les leaders du collectif pour une discussion ne les ont pas reçus. La réunion qui était prévue pour ce mardi au ministère de l’administration du territoire, et de la gouvernance locale n’a pas eu lieu alors que la marche a été interdite.
Il est 9h, ce mardi 23 avril, l’heure fixée pour la rencontre entre autorités et leaders du collectif contre la vie cher. L’organisation de la société civile a exigé la présence des journalistes avant de se rendre à la rencontre.
A 08h54, le directeur général de la police appelle le président du collectif et lui demande de garder avec ses camarades leur position à la maison. Car le ministre n’est pas pour le moment disponible. Versinis lui répond que lui et ses camarades sont déjà sur place. Les minutes passent, le téléphone de président du collectif sonne à nouveau à 9h14min. C’est le Directeur Général de la police qui demande s’ils sont toujours sur place? Versinis répond par l’affirmative.
A 09h16, c’est le porte-parole de la police, Paul Manga qui appelle à nouveau pour demander des nouvelles. « Si nous rentrons nous ne reviendrons pas », prévient Versinis.
Finalement à 9h 46 minutes, alors que les autorités sont toujours absentes, les leaders de la marche se donnent de consignes et commencent à vider les lieux et maintiennent la marche prévue pour le 25 avril contre la pénurie du gaz butane.
Une déclaration des leaders du collectif est prévue ce soir.
KV
