Interdit le 12 avril dernier à Mongo, c’est finalement à N’Djamena que s’est ouvert ce 16 avril 2019, le 6ème congrès de l’Union National pour le Développement et le Renouveau (Undr) sous le thème ’’ l’Undr face aux enjeux de la démocratisation du Tchad ‘’.
Les congressistes venus de toutes les provinces du Tchad vont réviser les textes de bases, le règlement du parti. Ils vont présenter leurs rapports d’activités sur les quatre dernières années et discuter ce qui a marché, des imperfections et apporter de solutions pour redonner du sang neuf au parti. Pour cela, un débat sur la vie du parti est prévu. Les activités des autres démembrements du parti comme le conseil des sages, l’organisation des jeunes, des femmes pour le parti, vont aussi être évalué. Le sujet le plus important est que les congressistes doivent statuer si Saleh Kebzabo doit rester ou céder la tête du parti à un nouveau président.
A l’ouverture, le président de l’Undr est revenu sur plusieurs sujets. Notamment l’interdiction du congrès du parti à Mongo dans la région du Guera, l’arrestation de l’opposant équatoguinéen, Andres Essono, accusé par les autorités de son pays d’avoir voulu acheter des armes, munitions et recruter des mercenaires pour renverser le pouvoir en place à Malabo.
Saleh kebzabo a qualifié ces accusations de complot ourdi contre sa personne. Il a relevé que le statut de chef de file que la cour suprême a décidé de lui retirer est nul et de nul effet. . « La cour suprême a rendu une décision illégale, inique » a-t-il martelé rappelant qu’il reste le chef de file de l’opposition jusqu’à la fin de la législature. Aussi, rappelle-t-il, la quatrième République n’a pas résolu le problème des tchadiens, en indexant la mauvaise gestion du pays.
Près 500 personnes participent à ce congrès de deux jours qui se tient quatre ans après le congrès tenu en 2015 à Moundou.
VK