Le coordinateur national de la Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l’homme (Cascidho), Mahamat Digadimbaye a fait la restitution des sujets débattus lors du séminaire Fmi/société civile de la zone Cemac à travers un point de presse animé ce vendredi 5 avril 2019.
Libreville a abrité du 25 au 28 mars dernier un séminaire organisé par le Fonds monétaire international (Fmi) à l’intention de la société civile de la zone Cémac sur la situation économique de la sous-région. Selon le coordinateur national de la Cascidho, Mahamat Digadimbaye l’analyse générale de la situation économique dans la sous-région révèle que les pays qui ont contracté un programme d’ajustement et d’appui budgétaire avec le Fonds monétaire international retrouvent de fil en aiguille le souffle. Mais, tempère-t-il, « des efforts importants restent encore à fournir pour le redressement économique ».
Au cours de ces assises, il a été recommandé aux États de réduire le recours à l’endettement, d’entreprendre et de poursuivre les reformes nécessaires pour la diversification de l’économie, la stimulation du secteur privé et l’approfondissement de l’intégration régionale.
La délégation du Fmi et les leaders de la société civile constatent que la malgouvernance et la corruption sont des principaux obstacles au développement économique et social des pays de la zone Cémac. Selon Mahamat Digadimbaye, « Il a été recommandé aux organisations de jouer leur rôle de veille et de contrôle citoyen de l’action publique, d’êtres alertes face aux cas de détournement de biens publics et de corruption, d’accompagner les gouvernants à travers les projets liés à la bonne gouvernance, d’engager des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les principes et pratiques de la bonne gouvernance dans la zone Cemac ».
Stanyslas Asnan