L’agriculture et l’élevage comme alternative à la baisse des cours du brut
Au terme de son séjour à N’Djaména dans un contexte économique difficille, le vice-président de la Banque Mondiale en charge de l’Afrique, Makhtar Diop a indiqué qu’après discussion avec les autorités, il a été convenu de développer le secteur primaire pour éviter de subir à nouveau les chocs liés à la chute des cours du brut.
C’est autour d’une situation économique «particulière » marquée par la chute des cours du brut et une situation sécuritaire qui ne favorise pas les exportations que le président Tchadien Idriss Déby et le vice-président de la Banque Mondiale en charge de l’Afrique Mr Makhtar Diop ont échangé ce jeudi à N’Djaména.
Le Tchad dont une grande partie du budget est constitué de ressources pétrolière a durement subit la chute des cours du pétrole. La situation sécuritaire liée aux attaques de Boko Haram ont aussi fait chuter les exportations du bétail, première source d’exportation après le pétrole, vers le Nigeria qui est le plus grand débouché.
Mr Diop a promit que son institution travaillera à la mobilisation d’un appui budgétaire au titre de l’année 2016 comme il l’a fait en 2015 en apportant plus de 25 milliards de Fcfa au Tchad.
Le vice président de la Banque Mondiale a indiqué que son institution a décidé de travailler avec le Tchad à la diversification de l’économie en favorisant le développement de l’élevage et de l’agriculture. Une rencontre avec les producteurs a d’ailleurs été organisée dans les locaux flambant neufs de la mission résidente de la Banque Mondiale, inauguré ce jeudi.
