La 14ème conférence des chefs d’État et de gouvernements de la communauté des États de l’Afrique centrale (Cemac) s’est terminé par la passation de la présidence de cette communauté au président camerounais Paul Biya.
Cette 14ème conférence des chefs d’État et de gouvernements de la Cemac est marquée par la présence des présidents congolais, Denis Sassou Ngesso, Centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, tchadien, Idriss Déby Itno, mais aussi par l’absence des trois chefs d’Etat notamment celui du Cameroun, du Gabon et de la Guinée Équatoriale qui se sont fait représenter par leurs premiers ministres. L’occasion pour le président sortant de la Cemac, Idriss Déby Itno de présenter son bilan, après plus de deux ans à la tête de la communauté. « En dépit du contexte difficile que connaît notre sous-région, nous avons engagé des actions concrètes pour lesquelles des avancées tangibles ont été enregistrées », précise le chef de L’État tchadien qui cite entre autres, « La mise en œuvre effective de la libre circulation des personnes, la stabilisation des services de la commission dans l’une des capitales de la Communauté, afin de mettre un terme à la situation d’errance, la nomination et l’installation des membres de la commission de la Cemac, l’installation des juges de la Cour de justice et de la cour des comptes communautaires, le suivi de la mise en œuvre et la poursuite diligente du Plan opérationnel 2017-2021 du programme économique régional et du programme des réformes économiques et financières ».
Pour le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno, l’intégration économique et la libre circulation des concitoyens ne pourraient être totale que si elles reposent sur un socle sécuritaire solide. « C’est l’occasion pour moi avec la passation de charges prévue à l’issue des présentes assises, de rendre un vibrant hommage à ce digne Grand Fils de l’Afrique Centrale qui prendra notre relais pour la relance économique, la préservation de la sécurité et l’accélération de l’intégration régionale, si chères à nos peuples et à nos Pères Fondateurs », annonce le chef de l’Etat à passe la main à son homologue camerounais Paul Biya qui hérite d’une situation sécuritaire et sociale aussi difficile dans la sous-région. « Les impératifs sécuritaires auxquels nous faisons tous face et qui pourraient, si nous n’y prenons garde, saper tous les efforts de relance de la croissance, de diversification de l’économie et de l’intégration de nos populations », lance-t-il.
Stanyslas Asnan