Dans le cadre de sa mission de coordination et de suivi des programmes et projets, le ministère de l’économie et de la planification du développement a organisé une revue du portefeuille de l’institution de bretton woods du 05 et 06 mars 2019 sous le thème : « redevabilité et résultats en situation de fragilité ».
C’est pour mesurer le chemin parcouru dans la mise en œuvre du cadre stratégique de partenariat et la performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale au Tchad que ces assises sont organisées. Faisant l’historique de cette mise en œuvre depuis trois ans, le représentant résidant de la Banque mondiale au Tchad, Dr François Nankobogo a fait remarquer que « il y’a seulement quelques mois que le pays a atteint le point d’avènement de l’initiative des pays pauvres très endettés. Cela s’accompagne d’une réduction sensible de la dette extérieure ; mais des chocs extérieurs majeurs notamment la chute des prix du pétrole et l’accroissement de l’insécurité sous régionale ont vite limité l’ampleur des retombées ».
« En axant le thème de cette revue autour de la redevabilité et résultats en situation de fragilité, nous voudrions une fois de plus interpeller sur nos responsabilités respectives, car dans ce domaine, il reste encore beaucoup d’efforts à faire. La culture de redevabilité doit être la clef de voute de notre partenariat car il faut honorer nos engagements chaque jour de manière à ce que nos contributions simultanées puissent faire la différence en termes d’impact. L’atteinte des résultats des projets et leurs impacts sur la population bénéficiaire demeure le principal objectif de notre action conjointe ».
Le ministre de l’économie et de la planification du développement, Issa Doubragne quant à lui a estimé que « le défi majeur qui se pose aux engagements des deux parties demeure la faible efficacité et efficience des résolutions des projets et programmes financiers notamment la capacité d’absorption qui demeure toujours relatifs alors que les attentes des populations bénéficiaires sont très très fortes ».
A l’issu de ces assises de deux jours, des recommandations telles que le renforcement de la communication interne et externe, la définition claire du plan des statuts et des mesures incitatives des points focaux, la création d’un plan de formation adapté aux besoins spécifiques par projet, le renforcement des capacités et mises à disposition des moyens d’accompagnement ont été formulées par les participants à l’endroit de la Banque mondiale et du ministère de l’économie et de la planification du développement.
Barak Kassouré, Stagiaire