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Le Cefod au chevet du système éducatif tchadien

Le Cefod au chevet du système éducatif tchadien 1

Le Cefod au chevet du système éducatif tchadien

A travers un atelier ce mercredi13 février 2019, le centre de formation pour le développement (Cefod) sensibilise une vingtaine d’établissements scolaires publics et privés de N’Djaména sur les défis, les valeurs et repères éthiques.

Il s’agit d’un atelier de trois jours qui prendra fin le vendredi 15 février et dont le but est de recadrer l’éthique et la déontologie de l’enseignement mais aussi prôner l’éducation de qualité au Tchad.

Pour le directeur de la formation du centre de formation pour le développement (Cefod), Banat Mamout, les établissements ont, depuis quelques années, du mal à implanter les valeurs universelles dans leurs Etablissements.

 « Les valeurs de l’honnêteté, du travail bien fait, de l’effort personnel, de respect d’autrui sont mis à mal dans plusieurs établissements scolaires. Cet atelier permet d’échanger sur les défis rencontrés », annonce le directeur qui précise que sur la base de ces défis, une cartographie des valeurs et repères éthiques sera élaborée. « Nous allons ensuite faire une planification pour la mise en œuvre de ces valeurs et repères dans les différents établissements», informe-t-il. Le souci, selon Banat Mamout, est d’impliquer de manière équitable tous les établissements. « Nous ferons en sorte que tout le monde soit au même diapason par rapport à ces valeurs. Nous ne les forçons pas pour avoir des valeurs standards. Nous allons faire en sorte que chaque établissement choisisse lui-même les valeurs qu’il souhaite implanter dans son établissement et nous allons planifier le suivi de la mise en œuvre de ces valeurs avec lui », clarifie-t-il.

Les perspectives consistent à impliquer non seulement les élèves mais aussi les parents et enseignants. « Aujourd’hui, nous sommes en train de travailler exclusivement avec quelques établissements de N’Djaména. Mais si l’expérience marche, nous avons le projet d’étendre dans d’autres provinces du Tchad », projette Banat Mamout.

Miguerta Djiraingué