Réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile
Le ministre de la santé publique, Aziz Mahamat Saleh a ouvert ce mercredi 12 décembre 2018 à l’hôtel Hilton la 24ème session du comité directeur de son département pour passer au peigne fin la question de la mortalité maternelle néonatale et infantile dans le pays.
Pour atteindre les objectifs de 80% de taux de couverture vaccinale d’ici fin 2019, défi lancé par les autorités tchadiennes, le comité directeur du ministère de la santé tient sa 24ème session en vue de faire un état de lieu de la mise en œuvre des principales interventions tout en échangeant sur les problèmes prioritaires qui se posent au secteur dans le souci de déterminer des orientations pour leurs résolutions.
Pour le président du comité d’organisation Dr Hamid Mahamat Ahmat, cette session relève du souci du ministère en charge de la santé de faire le suivi de la mise en œuvre des interventions projetées dans le plan national de développement sanitaire pour améliorer les indicateurs de santé.
Selon le représentant intérimaire de l’Oms au Tchad, Dr Khalil O, le Tchad a pu réaliser l’évaluation externe des capacités du secteur et mis en œuvre les règlements sanitaires de normes internationales à travers l’appui et l’engagement de ses partenaires. Cet appui a permis au pays de finaliser des documents stratégiques pour un dialogue permanant entre tous les acteurs et une meilleure coordination de toutes les interventions.
Le ministre de la santé publique précise que les défis à relever sont immenses et ils doivent interpeller tous les acteurs. « La situation difficile dans laquelle se trouvent particulièrement les femmes et les enfants dont la prise en charge n’est pas à la hauteur de nos attentes malgré les moyens mis à notre disposition », indique Aziz Mahamat Saleh. Pour lui, les contrats de performance axés sur le résultat de chaque délégation sanitaire devront prendre en compte les indicateurs et voir dans quelle mesure chacune d’elle peut les atteindre.
Les acteurs de la santé doivent mettre sur pied des stratégies et mécanismes innovants pour booster les interventions sur le terrain. « Tous les responsables sanitaires provinciaux sont tenus de s’approprier des activités sur le terrain en vue de contribuer à la réduction du taux de la morbidité et la mortalité par la planification et l’adaptation des stratégies efficaces et efficientes », souligne le ministre.
Miguerta Djiraingué