Des femmes et filles discriminées dans l’accès à l’utilisation de ressources
La coordinatrice genre et protection d’Oxfam, Erlande Fanord, a présidé la cérémonie de présentation des conclusions de l’étude sur les inégalités en matière de résilience dans les provinces du Bahr El Gazal, du Lac et du Kanem.
Selon les conclusions de cette étude d’Oxfam-Tchad, les femmes et les filles des provinces du Kanem, du Bahr El Gazal et du Kanem sont discriminées et exclues pour l’accès et l’utilisation des ressources productives et les prises de décisions au niveau du ménage, de la communauté et de la collectivité. Cette étude vise à améliorer la compréhension des enjeux liés aux inégalités du genre et les implications pour la construction de résilience dans ces provinces. Pour la coordinatrice genre et protection d’Oxfam, Erlande Fanord, cette étude est réalisée dans le cadre du projet ‘’Emploi, résilience et cohésion sociale dans la bande sahélienne et la zone du Lac-Tchad, appelé ‘’Reste-Trsut Fund’’. « L’étude identifie les défis et causes profondes de l’exclusion et de la discrimination des femmes et des jeunes filles. Le projet observe les défis qui éloignent les femmes et les filles du chemin vers la résilience notamment les normes sociales, religieuses et culturelles discriminatoires, le manque d’accès des femmes aux informations et connaissances et leurs besoins différenciés », relève l’organisation.
Face à cette situation, Oxfam recommande : « l’organisation et le renforcement des capacités d’acteurs locaux, l’inclusion et la participation des jeunes et des femmes, les plaidoyers pour l’engagement des autorités et l’intégration d’une approche multi acteur représentative dans les systèmes de gouvernance locale ».
Miguerta Djiraingué