La stratégie nationale de mécanisation de l’agriculture en validation
Le Ministère de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles en partenariat avec le fonds des Nations-unies pour l’alimentation (Fao) ont lancé ce jeudi 29 octobre 2018 à l’hôtel La Résidence, un atelier national de validation de la stratégie nationale de mécanisation agricole au Tchad.
Dans le cadre de la mécanisation de son agriculture amorcée depuis quelques années, le Tchad a soumis pour la validation un projet sur la stratégie nationale qui s’articule autour de trois axes notamment, l’amélioration des pratiques agricoles, l’accès au matériel agricole au profit de producteurs et le renforcement du rôle du secteur privé dans l’approvisionnement du matériel agricole.
Pour le représentant de la Fao au Tchad, Mohamadou Mansour Ndiaye, la volonté politique de faire de la mécanisation agricole un levier pour le développement économique du pays est à saluer. « La Fao marque sa disponibilité à accompagner le Tchad dans ses efforts de relever le niveau de performance du secteur agricole, sans lequel nous ne pourrons pas atteindre les objectifs d’une sécurité alimentaire et d’un bon niveau de nutrition à la population», précise-t-il. Pour lui, cette stratégie qui répond au besoin du gouvernement de créer un environnement favorable au développement de la mécanisation agricole sera mise en œuvre à l’horizon 2030 avec trois phases dont une première pour cinq ans et deux autres pour trois ans chacune. « Nous sommes confiants que la stratégie contribuera à la création d’un environnement favorable au développement de la mécanisation agricole de manière à apporter des réponses aux contraintes inhérentes au développement de la chaine d’approvisionnement du matériel agricole, de la demande et au renforcement des institutions liées à la mécanisation agricole », ajoute-t-il.
Pour la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, Lydie Béassemda, la mécanisation est la 1ère préoccupation des pays africains et surtout sahéliens. « Le secteur agricole occupe une place importante dans l’économie nationale. De nos jours, pour les jeunes, cultiver plus en peinant moins est de nature à les retenir à la terre. Il est plus valorisant, car plus professionnel pour eux de disposer d’un tracteur ou d’un motoculteur que de se servir d’une houe », clarifie-t-elle.
Allahdemadji Ngarassim Nicolas, stagiaire