Le G5 se dote d’une force de police
Le président en exercice du comité de défense et de sécurité du G5 Sahel Souley Boubakar, par ailleurs chef d’état major général des armées du Niger a présidé ce jeudi 16 août 2018 la réunion de travail des responsables de la police des pays membres du G5 en vue d’échanger sur l’évolution technique et pratique dans la lutte contre le terrorisme et des stratégies de lutte.
Après la rencontre de Niamey au Niger et celle de Ouagadougou au Burkina-Faso, intervient ensuite celle de N’Djaména au Tchad qui vise à mettre sur pied la composante police de cette force conjointe.
Selon le directeur général adjoint de la police nationale Sirandi Hountoin, les préoccupations sécuritaires s’imposent à tous les pays de l’espace G5 sahel. «Nous sollicitons une synergie d’actions pour parvenir aux résultats escomptés. Les différentes préoccupations, cibles des stratégies concrètes et soutenables, retenues en vue de parvenir dans un meilleur délais à l’opérationnalisation de la composante police et de l’unité prévôtale dans chaque pays du G5», précise-t-il. Le directeur adjoint de la police de se réjouir de la présence des organisations partenaires des pays du G5, qui sont engagées à contribuer aux efforts multiformes visant à rendre effectif le déploiement des unités des polices judiciaires auprès de la composante militaire. Pour le nigérien Souley Boubakar, par ailleurs président en exercice du comité de défense et de sécurité, formant sécurité de la force conjointe G5 Sahel, la mise en œuvre de cette structure est une réponse aux préoccupations des chefs d’Etats des pays du G5 qui consiste à faire face aux phénomènes d’insécurité imposés par les groupes terroristes. «Il est temps que la force conjointe à travers ses deux composantes notamment la composante militaire et celle police se mettent à l’œuvre. Nous l’avons répété parce qu’en face, ceux que j’appelle ‘’nos amis’’ n’attendent pas», précise-t-il.
Espérance Alla-Yamel, stagiaire
