Grosse pluie égal calvaire pour les usagers des voies publiques
N’Djaména a connu ce samedi 07 juillet 2018 la 1ère grosse pluie de la saison. Les grands axes sont devenus des lacs rendant difficile la circulation.
Le ciel est nuageux dès 6 heures. Un vent doux accompagné de tonnerre soulève de la poussière rendant difficile la visibilité. Dans certains quartiers périphériques comme Gassi les motocyclistes ont dû se garer.
Sur les grands axes, la circulation est réduite. Au bout de quelques minutes, la pluie commence à tomber. Cela va durer pendant plus de 3 heures du temps. Certains habitants de n’ont pas pu mettre le nez dehors. « Je ne suis pas encore sorti de la maison lorsque la pluie à commencer à s’abattre », lance un père de famille qui n’arrive pas à aller à son lieu de travail.
Pour ceux qui sont sortis, c’est le calvaire. Tout au long des avenues, les engins à deux roues, quatre roues circulent les phares allumées. Certaines avenues comme Taïwan, l’avenue Mathias Ngarteri et une partie de l’avenue Goukouni Weddei ressemblent à des marres. « Je ne peux pas traverser, car il y a risque que je tombe dans un trou », lance un clandoman, en imperméable jaune à un client.
Certains habitants sont contraints de patauger pour répondre à des urgences. «Je n’ai pas le choix. Je dois me rendre au travail. C’est l’image de la vitrine de l’Afrique», ironise Ignace.
Les habitants de quartiers reculés de la ville comme Gassi, Boutalbagara dans le 7ème arrondissement et Walia dans le 9ème arrondissement ayant fait le déplacement en ville avant la pluie craignent le calvaire qui les attend au retour. « Il sera difficile pour nous de rentrer. Je ne sais pas ce que ma chambre est devenue », informe Alain, inquiet.
Nguelsou Balgamma