Le Pap/Js conteste la composition des membres de Cndp
Le président du Parti Africain pour la paix et la justice (Pap/Js) Néatobeï Bidi Valentin a organisé une conférence de presse ce samedi 02 mai 2018 à la maison des médias pour dénigrer la composition du Cndp. Il aborde les législatives à venir et appelle à la suppression de la Ceni.
Après la constitution du bureau du cadre national pour le dialogue politique (Cndp), le parti africain pour la paix et la justice Pap/Js s’indigne pour la participation de l’opposition. « Nous sommes contre l’entrée de l’opposition au Cndp, qui avait boycotté pourtant le Forum National Inclusif et l’adoption de la Constitution de la 4ème République issue des résolutions de ce fameux Forum, quand on sait que la mission du Cndp consistera à mettre en œuvre les Institutions de la 4ème République dont l’opposition avait contesté la nécessité de son instauration ainsi que la légitimité », préside le Président de Pap/Js Néatobeï Bidi Valentin. Le président de déplorer la manière dont l’opposition traite avec le régime en place. « Nous devons laisser le régime assumer seul la mise en place des institutions qu’il a créées et continuer à émettre à son endroit des critiques pertinentes pour l’amener à agir dans le sens de l’intérêt général », ajoute-t-il.
Pour les échéances législatives à venir, Bidi Valentin, demande la suppression de la Ceni qu’il la juge proche sous les ordres du régime Mps. «Pour l’organisation des élections, nous avons mené des réflexions au sein du Pap/Js sur l’institution qu’est la Ceni et son indépendance. Nous sommes arrivés à la conclusion que celle-ci est seulement une institution à la mode en Afrique et que son indépendance est sujette à caution. En réalité, la Ceni est à la dévotion des régimes au pouvoir qui se cachent derrière l’épithète ‘’indépendance’’ pour truquer les élections », déplore-t-il
Sur la crise actuelle, le Pap/Js soutient les travailleurs dans leur lutte et les appelle à la vigilance. Néatobei Bidi valentin, déplore aussi les dérives commises par les autorités de la région du Logone oriental. « Il est inadmissible qu’un gouverneur ou qu’un commandant de légion agissent de cette manière. Cela montre que, nous sommes dans un pays où chacun peut faire ce qu’il veut sans pouvoir s’inquiéter », note-t-il.
Makine Djama, stagiaire
