Tchad, Niger et Soudan au chevet de la Libye
Les ministres des affaires étrangères, des défenses, de l’intérieur, des chefs d’Etat-major et des responsables des services de renseignements des pays partageant la frontière commune avec la Libye (le Tchad, le Niger et le Soudan) se sont réunis ce 31 mai 2018, à N’Djamena, une réunion sanctionnée par une communication conjointe.
A travers un communiqué de presse signé des ministres des Etats Partis et Conformément aux recommandations de la réunion ministérielle de concertation sur l’insécurité aux frontières communes la Libye, au Niger, Nigeria, au Soudan et du Tchad qui a eu lieu à, Niamey le 03 avril 2018, une réunion des Ministres des Affaires Etrangères, de la Défense, de l’Intérieur, des Chefs d’Etats et des Responsables des renseignements s’est tenue le 31 mai 2018 à n’djamena.
Les ministres ont examinés le projet de protocole d’accord, soumis à leur appréciation par la reunion des experts. Après amendement de fond et de la forme, ledit projet de protocole d’accord a été signé par les chefs de délégations des quatre Etats (la Libye, au Niger, Nigeria, au Soudan), précise-t-il. « Le protocole d’accord établi une coopération entre les quatre pays frontalière avec la Libye en matière de sécurisation et de la surveillance des frontières à travers la conduite des patrouilles conjointes et en parallèles avec droit de poursuite au-delà des frontières nationales en cas d’agression par des éléments terroristes des mercenaires. En outre, le protocole prévoit le partage des renseignements et d’information, la création d’un centre des Operations, la création d’un accord de coopérationjudiciaires, ainsi que la mise en œuvre des programmes de développement dans leurs zones frontalières », informe le communiqué.
Un comité de suivi et de coordination et mise en œuvre est également créé afin d’assurer la mise en œuvre dudit protocole. Par ailleurs note-t-il, les ministres de ces pays ont décidé par ailleurs de : « mener une concertation régulière au niveau ministériel un fois par an pour faire face aux menaces sécuritaires communes, tenir la réunion du comité de coordination et de suivi dans un délai n’excédant pas deux mois, la signature par les ministres compétents des Etats Parties d’un accord coopérationjudiciaires dans un délai n’excédant pas deux mois à partir de la date de sa signature du présent Protocole d’accord » conclut le communiqué
Nguelsou Balgamma