La revue de presse de la semaine du 30 avril au 06 mai 2018
« La messe est dite !», lance à sa Une votre hebdomadaire Le Pays qui annonce que ce qui devait arriver, arriva. « Comme lettre à la poste, mais sous très haute sécurité, les élus ont validé le 30 avril dernier le projet de modification de la constitution.
La 4ème République est née ! Et ce n’est pas le recours en annulation introduit ce 2 mai 2018 par l’opposition qui changera quelque chose. Le pouvoir absolu est institutionnalisé. Reste aux patriotes de résister », ajoute-t-il. « Résister ou périr », lance N’Djamena-Bi-Hebdo qui annonce que c’est ce lundi 30 avril 2018 que les dés de la République monarchique voulue par Idriss Déby seront jetés, avec l’adoption quasi certaine de la nouvelle constitution par l’assemblée mise sous haute tension par le pouvoir exécutif. « Tous les chiens de garde du régime se sont élevés, vent debout, contre tous ceux qui ont osé remettre en cause la légitimité du vote parlementaire pour un tel changement constitutionnel », complète-t-il. « L’acte fondateur de la IVème République et adopté », annonce L’Observateur qui précise que c’est par 132 voix pour, 2 contre et 0 abstention que la nouvelle loi fondamentale a été adoptée par la représentation nationale, ce lundi 30 avril 2018. « Le Tchad passe d’un régime semi-présidentiel à un régime présidentiel intégral pour ne pas dire présidentialiste », renchérit-il. « La IVème République pour les nuls », lance La Voix qui précise que le texte fondateur de la IVème République vient d’être adopté par la représentation nationale. « Pourtant, la notion de la République est incomprise du citoyen lamnda », poursuit La Voix. « Des institutions et lois supprimées ou transformées assurent une transition : la cohabitation de la IVème République avec la 3ème », informe Le Progrès qui informe qu’après l’adoption par l’Assemblée nationale, du projet de la loi constitutionnelle fondant la IVème République, ce lundi 30 avril 2018, les institutions en place continuent d’exercer leurs fonctions et attributions, conformément aux lois et règlements en vigueur, jusqu’à la mise en place de celles prévues par la nouvelle constitution.
« L’Ust demande son implication à la résolution des crises, la Cltt exige un bon traitement des travailleurs », note Le Progrès. Selon nos confrères du quotidien, l’Ust demande au gouvernement d’impliquer les syndicats dans la résolution de toute crise socioéconomique du Tchad et de respecter toutes les conventions fondamentales de l’organisation internationale de travail ratifiées par le Tchad. « La Cltt revendique le respect du Smig par les sociétés privée, l’annulation du décret 687 portant réduction des primes et indemnités des agents de l’Etat, l’annulation de la nouvelle formule de retenue de l’Irpp dans la loi des Finances 2018 ; l’évaluation des seize mesures d’austérité », ajoute-t-il. « Un 1er mai avec des salaires sabrés », lance Le Pays qui annonce que cette commémoration n’est pas comme à l’accoutumée. «
« La presse tchadienne, entre répression et écueils de tous ordres », lance Le Pays qui annonce que ce 3 mai, les médias tchadiens à l’instar des autres célèbrent la journée internationale de la presse. « Une célébration plombée par la crise et d’innombrables autres difficultés », ajoute-t-il. « L’Ujt oriente les journalistes à plus de professionnalisme », renchérit Le Progrès qui annonce que la 25ème édition de la journée internationale de la presse est célébrée ce jeudi 03 mi 2018 au Cefod sous le thème : ‘’médias, justice et Etat de droit : le contrepoids du pouvoir’’.
« Foullah et Mocktar : hier complices, aujourd’hui ennemis », lance La Voix qui informe qu’accusé d’être la cause du malheur du football tchadien, la réaction du président de la fédération tchadienne de football se fait entendre. « Entretemps, un comité interne serait mis sur pied pour décrisper les relations », ajoute-t-il. « Ca sent le roussi à la Ftfa ! », renchérit L’Observateur qui ajoute qu’une crise secoue actuellement la fédération tchadienne de football association (Ftfa). « Les responsables de cette institution sont à couteaux tirés à cause d’une gestion non transparente du président, Moctar Mamoud et de son secrétaire général », complète-t-il.
Stanyslas Asnan