Moundou va vibrer du 02 au 05 mai
La présidente de ‘’l’association femme aussi’’ (Afema) Némadjilem Djéradé Nétoua Ernestine a animé une conférence de presse ce vendredi 27 avril 2018 à l’institut français du Tchad (Ift) pour annoncer l’organisation du festival ‘’Koura Gosso’’.
Après une 1ère édition qui a connu un succès remarquable avec plus de mille jeunes, le festival ‘’Koura Gosso’’ s’invite à nouveau à Moundou pour la 2ème édition. Selon Nétoua Ernestine, présidente de l’Afema, par ailleurs directrice artistique, ‘’Koura Gosso’’ qui signifie ‘’Jeune Talent’’ est une plateforme d’échange et de rencontre entre les artistes, les journalistes, les promoteurs culturels, le public et des étudiants venant de différents horizons dans la région du Logone occidental. « Ce festival vise à valoriser les rythmes traditionnels tchadiens, à contribuer au réveil culturel de la ville de Moundou, de faire valoir l’originalité de la musique tchadienne dans les quatre coins du pays », précise-t-elle. Festival au cours duquel, la possibilité sera aux jeunes artistes de montrer leurs talents mais aussi de se perfectionner. « Les musiciens professionnels et qualifiés se côtoient avec les artistes en herbe et vont leur offrir leurs expériences, leurs bases et leurs atouts à travers des formations en notion musicale, en maitrise de scène, en art d’écriture, en composition, en management culturel mais aussi en communication. En sus, nous allons former dans les différents domaines les acteurs de la sphère musicale et sociale », ajoute-t-elle.
L’innovation pour cette 2ème édition, un accent particulier sera mis sur le volet social notamment dans la réhabilitation des deux écoles et la construction de deux forages d’eau dans deux villages. « Contrairement à l’année dernière, nous allons accueillir des artistes étrangers confirmés qui seront là pour la scène mais aussi pour former des jeunes qui aimeront embrasser leur art », renchérit-elle.
Pour la présidente de l’Afema, le choix de Moundou n’est pas hasardeux. « Moundou est non seulement la 2ème ville du Tchad mais aussi la capitale économique », complète-t-elle avant de conclure : « malgré la beauté de son paysage et sa richesse culturelle, cette ville n’est pas animée par des grands événements culturels. La morosité ardente et l’ennui font que la jeunesse se laisse mourir à petit feu et se verse dans le désespoir ».
Stanyslas Asnan