Le Ministère des finances fait le bilan trimestriel des recettes publiques
Le directeur général du ministère des finances et du budget Abdoulaye Barh Bachar a fait un point de presse ce lundi 09 avril 2018 audit ministère pour faire une mise au point sur l’assainissement des finances publiques.
Face à la crise qui frappe de plein fouet le Tchad, les autorités ont adopté au début de l’année 2018 des initiatives tendant à sécuriser les ressources, à rationnaliser mais aussi à maîtriser les dépenses en vue de renflouer les caisses de l’Etat. Selon le secrétaire général du ministère des finances et du budget, le 1er trimestre, s’est amélioré en termes de recettes à savoir 141,984 milliards F cfa contre 87, 363 milliards F cfa au 1er trimestre 2017, soit une augmentation de 54 milliards cette année. « Les réalisations de la direction générale des impôts qui s’étaient établies à 56,303 milliards au 1er trimestre de l’année dernière ont progressé de plus de 87% au 1er trimestre de cette année pour atteindre 105,351 milliards de nos francs. La direction des impôts et des droits indirects a généré 33,853milliards sur ce trimestre, contre 23,620 milliards pour la même période en 2017, soit une augmentation de 43,30% », précise-t-il avant d’ajouter : « les réalisations des domaines et des services administratifs se chiffrent respectivement à 1,111milliards et de 1, 667milliards contre 3,318milliards et 4,120milliards, soit une baisse de 67% et 60% ». Pour lui, cela s’explique par la mise à disposition tardive des valeurs. Le Sg d’annoncer que l’accord provisoire de restructuration de la dette avec Glencore en février dernier permettra au pays de régler son économie sur une période de deux ans. « Cet accord, bénéfique pour notre pays n’est pas pris en compte dans les réalisations du 1er trimestre », complète-t-il. Selon lui, malgré ces résultats, les finances publiques demeurent fragiles et leur équilibre reste tributaire à l’assistance des partenaires. « Il ne fait aucun doute qu’il reste encore une importante marge de progression des recettes publiques, pour peu que l’on parvienne à colmater les sources de déperditions et de parfaire la gouvernance financière de façon générale. A cet effet, notre plus grand défi reste la relance de l’économie via le redémarrage des investissements publics », prévient-il.
Makine Djama, stagiaire