Dans le cadre du Programme de Leadership des Jeunes sur les Systèmes Alimentaires, l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture au Tchad (Fao) a organisé du 25 au 26 novembre dernier, un atelier pour la mise en place d’une interface Science-Politique-Société
Le Tchad a été sélectionné par le Hub du système alimentaire de l’Onu comme l’un des 5 pays pilotes pour recevoir un soutien en vue de renforcer les interfaces Science-Politique-Société. L’objectif de cet atelier est de renforcer la collaboration entre les jeunes leaders, les chercheurs et les décideurs politiques afin de co-construire des solutions basées sur la science pour soutenir la mise en œuvre de la feuille de route nationale sur les systèmes alimentaires. Spécifiquement, les deux jours ont permis d’identifier et analyser les enjeux clés où l’interaction entre la science et la politique est cruciale ; identifier des initiatives ou projets innovants à mettre en place dans le contexte du Tchad ; informer les jeunes chercheurs sur les moyens d’engagement dans les systèmes alimentaires et les préparer aux interactions avec les décideurs politiques ; établir un plan d’action des projets clés à mettre en œuvre, en identifiant les parties prenantes et leurs responsabilités.
Ces interfaces permettront de combler le fossé entre les connaissances scientifiques, les connaissances traditionnelles, l’élaboration des politiques et les besoins de la société. Les projets pilotes aideront considérablement le Tchad à naviguer dans les structures contestées de l’économie politique et à faire progresser les plans holistiques pour un changement transformateur. Pour le représentant par intérim de la Fao, Alain Constant, bien qu’il existe de nombreux programmes de développement des capacités et de recherche dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’agriculture durable, il y’a une lacune majeure en ce qui concerne les initiatives visant à rassembler les acteurs de différentes disciplines et secteurs. « Pour réussir, il faut promouvoir la complémentarité des actions et la synergie des moyens », ajoute-t-il.