La ministre d’État, ministre de la femme et de la petite enfance, Amina Priscille Longoh, a présidé ce 22 novembre 2024, la cérémonie de signature du document de base sur la situation des enfants au Tchad et de la 3ème génération de la feuille de route nationale pour l’élimination du mariage des enfants et les mutilations génitales féminines .
L’objectif de cette feuille de route signée par le ministère de la femme et de la petite enfance et ses partenaires notamment le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa), l’Organisation mondiale de la santé (Oms) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) est d’éliminer les pratiques néfastes tels que les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants qui entravent le plein épanouissement des enfants au Tchad .
Pour le représentant intérimaire de l’Unicef au Tchad, Dr Marcel Ouattara, le Tchad a réaliser ces dernières années , d’énormes progrès en matière de promotion et protection des droits des enfants.
Selon Dr Marcel Ouattara, le document signé mettra en lumière les domaines dans lesquels des avancées significatives ont été enregistrées. Des progrès qui méritent d’être salués et encouragés. « Pour relever les défis qui entravent le plein épanouissement des enfants et des adolescents au Tchad, l’Unicef et ses partenaires soutiennent continuellement le gouvernement du Tchad dans la mise en œuvre de grammes et de stratégies promouvant les droits des enfants car les enfants d’aujourd’hui sont des grands hommes de demain », indique-t-il.
Le Tchad a ratifié la convention internationale de droits des enfants le 2 octobre 1990 ainsi que, plusieurs autres conventions et traités internationaux, a rappelé la ministre d’État, ministre de la femme et de la petite enfance, Amina Priscille Longoh.
Selon elle, les progrès réalisés au Tchad durant ses dernières années en matière des droits des enfants est une fierté.
Parmi les progrès réalisés Amina Priscille Longoh cite entre autres, l’amélioration du cadre stratégique et politique qui a permis au Tchad de se doter d’une première politique avec son plan d’action et d’avoir son cote de droits des enfants; Le progrès relatif à l’élimination des pratiques néfastes notamment le mariage des enfants; L’augmentation des taux d’enregistrements des naissances à l’état civil et des enfants scolarisés dans les écoles primaires. « A nos jours, 2 enfants sur 6 sont victimes de mariage précoce contre 3 filles sur 5 en 2019. Pour ce qui est de l’enregistrement des naissances à l’état civil , nous sommes passés de 21% en 2019 à 30%. Au niveau des mutilations génitales féminines l’on constate une baisse de 4% et je suis certaine que, la signature de cette feuille de route sera le catalyseur pour accélérer la baisse de taux de divagance de ces pratiques », affirme-t-elle.
La ministre d’État, ministre de la femme et de la petite enfance, a profité de l’occasion pour plaider pour l’accroissement des investissements au Tchad afin d’atteindre les objectifs de développement durable d’ici 2030
Lobey Bab Sidick
