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Les rideaux sont définitivement tirés sur la 11e édition du fish

Les rideaux sont définitivement tirés sur la 11e édition du fish 1

Lancé officiellement le 23 octobre dernier, le festival international le souffle de l’harmattan est achevé ce 26 octobre 2024, c’est grand rendez-vous littéraire unique au Tchad a rassemblé les écrivains, les prometteurs du chaine des livres et les amoureux de la littérature tchadienne.

« Oui, le souffle de l’harmattan, ce festival vise à promouvoir et célébrer la littérature, cet art majeur. A travers des rencontres, et des performances artistiques que vous avez eues ou vécues, il va sans dire que c’est un espace d’échanges culturels unique », a indiqué dès le début de son discours de clôture le commissaire général du festival international le souffle de l’harmattan Sosthéne Mbernodji.

En effet, le festival international le souffle de l’harmattan est l’un des vieux festivals culturels au Tchad qui fait la promotion de la littérature Tchadienne, c’est dans ce sens que le commissaire dudit festival littéraire Sosthéne Mbernodji, a souligné l’apport positif de ce grand évènement littéraire. « En onze années, le souffle de l’harmattan est une tribune d’où émergent des discours constructifs, un espace d’expression des talents, car plus qu’un phare, le livre est une lumière, une lampe allumée. Je voudrais m’adresser aux récipiendaires des différents prix, un prix littéraire est une récompense décernée pour son mérite, son excellence dans une œuvre produite. Récompense prestigieuse, le prix littéraire assure une promotion et une réputation médiatique mettant en lumière le lauréat et ses travaux », a-t-il souligné.

Ainsi, voyant l’absence des autorités en charge de la culture et le manque des soutiens pour appuyer le festival, le commissaire général Sosthéne Mbernodji, remercie tous ceux qui ont contribué et lance un plaidoyer pour que les prochaines éditions du festival soient très grandes. « Je fais ce clin d’œil non seulement au ministère de la culture, mais également à toutes les bonnes volontés qui doivent soutenir ce genre d’initiative. Comment avoir le courage de continuer à organiser un tel événement, visiblement couteux en termes de dépenses à effectuer, mais sans ressources importantes ? c’est en cela que je salue le courage, l’abnégation, l’opiniâtre pour ne dire résilience… », a insisté le commissaire général du festival international le souffle de l’harmattan Sosthène Mbernodji avant d’annoncer une nouvelle aux festivaliers qui sont très attentifs à son discours de clôture. « j’ai la charge de vous annoncer cette nouvelle : le commissariat général du festival décide que désormais le souffle de l’harmattan sera un festival biennal (tous les deux ans). Car, nous sommes essoufflés de mener chaque année l’activité dans un environnement ou l’argent est thésaurisé, dans un environnement hostile à la chose de l’esprit donc le livre…nous vous donnons donc rendez-vous en octobre 2026 si Dieu nous prête vie », conclut-t-il.

Makine Djama