Politique

Élections législatives et locales au Tchad : l’Oapet plaide pour la diminution des cautions

Élections législatives et locales au Tchad : l’Oapet plaide pour la diminution des cautions 1

L’observatoire des Associations sur le Processus Électoral au Tchad (Oapet)  dans un communiqué, appelle le Gouvernement à revoir les montants du cautionnement à verser par les candidats pour les prochaines élections législatives et locales qu’il juge « exorbitants  ».

L’Observatoire des Associations sur le Processus Électoral au Tchad dit suivre avec beaucoup d’attention le déroulement de la phase de dépôt des candidatures entamé, le 19 octobre dernier. Depuis lors l’Oapet note un faible engouement des partis et regroupements des partis politiques.

Selon l’Observatoire, cette situation s’expliquerait par le niveau élevé de la caution fixée pour les législatives et les locales. «  Alors que, le pays vit une grave crise économique, il s’avère difficile pour les partis politiques de débourser une somme de 3 600 000 Fcfa pour une liste des candidats aux communales et 2 500 000 Fcfa pour une liste de 5 sièges par exemple aux législatives. Ce problème s’il n’est pas résolut au plus vite,  risquerait d’éliminer de la course beaucoup de formations politiques »,informe  l’Oapet.

L’Observatoire des Associations sur le Processus Électoral au Tchad, invite le Gouvernement de prendre la mesure de cette situation pour garantir un jeu électoral ouvert à tous et inclusif.

Aussi l’Oapet appelle le Gouvernement à introduire en procédure d’urgence, la révision du code électoral notamment dans ses dispositions relatives à la caution afin de permettre aux tchadiens de participer massivement à ces élections qui ont des grands enjeux pour l’avenir du Tchad.

Ainsi l’Observatoire propose que le taux de la caution soit ramené à 1000 000 fcfa pour une liste aux législatives et 500 000 fcfa pour une liste aux locales.

Enfin, l’Oapet lance un appel patriotique à l’ensemble de la classe politique d’éviter les surenchères inopportunes et de participer pleinement à la compétition électorale car,   « la politique de la chaise vide ne paye pas ».