La Banque mondiale, informe dans un communiqué de presse, qu’elle a approuvé un don de l’Association internationale de développement (IDA) d’un montant de 92.2 millions dollars, pour étendre l’accès à une connectivité haut débit abordable et résiliente au climat dans des zones ciblées et faciliter la fourniture de certains services publics numériques.
Selon le communiqué, le Projet de Transformation Numérique du Tchad renforcera les cadres institutionnels, stratégiques, juridiques, réglementaires et politiques pour l’accès des populations tchadiennes aux services internet haut-débit, mettra en œuvre un écosystème numérique fiable, et développera des stratégies de numérisation du secteur public. « Il étendra la connectivité haut débit dans les zones rurales, périurbaines et urbaines et renforcera les compétences numériques de la population, en particulier des femmes et des jeunes. Il améliorera aussi les services techniques de l’administration en développant les fondements des services et systèmes gouvernementaux numériques et en renforçant les capacités numériques des acteurs du secteur public ; et il fournira un appui à la coordination institutionnelle et au transfert de connaissances », explique le communiqué.
Le représentant résident de la Banque mondiale au Tchad, Rasit Pertev déclare que ce projet permettra au Tchad de réaliser un saut technologique significatif. « En tant que pays enclavé, le Tchad accuse un retard important en matière de taux de pénétration et d’accès à internet. L’économie du pays bénéficiera non seulement d’une mobilisation accrue des investissements privés dans le secteur numérique, mais aussi de programmes de formation aux compétences numériques qui faciliteront l’utilisation productive de l’internet et renforceront l’employabilité des jeunes », déclare Rasit Pertev.
D’une durée de cinq ans, selon le communiqué, le Projet de Transformation Numérique du Tchad offrira à plus de 4,5 millions de personnes dans les zones rurales, un accès au haut débit, et permettra à plus de 2 millions de personnes d’utiliser activement les plateformes publiques numériques soutenues par le projet. « Environ 40 000 bénéficiaires recevront directement des formations numériques, dont au moins 25 000 femmes et jeunes filles ainsi que 2 000 personnes handicapées ».
Nadjita Namlengar