Par une déclaration faite ce 23 septembre 2024, le groupe de concertation des acteurs politiques (Gcap), par la voix du président du Pap/JS, Neatobi Bidi Valentin, exige la libération immédiate et sans condition du secrétaire général du parti socialiste sans frontière (Psf), Gam Robert.
Selon le président du Pap/JS, Neatobi Bidi Valentin, après avoir observé le délai approximatif lié à toute disparition d’un citoyen et en particulier, celle de Gam Robert, où les services de l’Etat sont censés signalé sa disparition, et du fait du silence total de ceux-ci , il est d’un motif raisonnable de mettre en cause les services de sécurité de l’Etat, devenus depuis avril 2021, « une police politique à la trousse des paisibles citoyens, acteurs politiques et acteurs sociaux ».
Pour lui, il n’est pas normal qu’un père de famille, de surcroît acteur politique, ne puisse donner signe de vie 3 jours durant et que le gouvernement, malgré le signalement ne dise rien. « La situation de Gam Robert, nous inquiète au plus haut niveau parce que déjà, c’est dans de mêmes conditions que nous avons définitivement perdu des illustres acteurs politiques de l’opposition dont, en février 2008 », déplore -t-il .
Le Gcap interpelle la conscience des Associations des droits de l’homme tchadienne ainsi que celle des organisations internationales et exige du chef de l’Etat, Mahamat Idriss Deby , la libération du secrétaire général du Psf. « Si rien n’est fait, nous tenons pour responsable le chef de l’Etat de tout ce qui adviendra et comptons entreprendre des actions judiciaires internationales pour tous les cas de crimes graves relatif au droit de l’homme commises au Tchad », menace Neatobi Bidi Valentin.
Le président du Pap/JS a par ailleurs rappelé que, les violations flagrantes des droits de l’homme au Tchad , notamment la torture, les enlèvements, l’emprisonnement forcé les exécutions extra-judiciaires, sommaires ou arbitraires sont, imprescriptibles, non éligibles de l’amnistie et passibles de poursuite internationale sous le régime de compétence universelle puisqu’elles entrent dans le champ pénal de la prescription pénale internationale qu’aucun pouvoir ne saurait s’y soustraire.
Ayouba Mokadji, stagiaire