Il y’a de cela quelques semaines, le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Mahamat Assileck Halata a signé un arrêté mettant en place une commission de réflexion pour la création d’une nouvelle ville. Dans cet entretien accordé à votre journal, Assileck nous en dit plus sur ce projet ambitieux qui vise à désengorger la ville de N’Djamena.
« L’idée de la création d’une ville nouvelle a émergé il y’a de cela 2ans quand en mission à Dakar, on nous a fait visité Diamniadio, une ville nouvelle créer à côté de la capitale sénégalaise. La façon dont elle a été construite, les technicités mises en place…nous a tous séduit et nous nous sommes dit, pourquoi ne pas reproduire la même chose chez nous, une nouvelle ville avec des structures nouvelles, modernes, une ville propre qui consommera sa propre énergie » a expliqué le ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’urbanisme et de l’habitat, Mahamat Assileck Halata.
Selon le ministre Assileck, il ne s’agit pas de changer de capital, mais plutôt de créer une ville annexe à Ndjamena qui permettra de la désengorger. « N’Djamena dans 5 où 10 ans va être saturée du point de vue d’urbanisation, du point de vue population qu’on le veuille ou pas, l’avenir nous dicte à aller ailleurs et réfléchir sur une ville annexe à la capitale », informe-t-il.
Il précise également que, le projet se fera en tenant compte des réalités que les populations vivent à N’Djamena. « Les structures d’urbanisation, d’inondation tous ces problèmes que nous rencontrons aujourd’hui, doivent être banni dans la réflexion de la nouvelle ville. Il y’aura plusieurs chose qui seront mise en exergue. Nous comptons créer une ville vraiment urbanisé », révèle Mahamat Assileck.
Interrogé ensuite sur les actes d’incivisme perpétrés par certains individus sur la digue de walia, le Ministre de l’Aménagement du territoire s’est dit désolé par ces actes qui visent à saper les efforts du gouvernement . « C’est vraiment dommage et pourtant tout ce que nous faisons c’est pour la population. En 2022 à pareil heure, la population de walia était déjà inondée. cette fois-ci , pourquoi elle ne l’est pas ? c’est parce qu’il y’a la digue », fait savoir le ministre.
Aux populations qui craignent d’être victime de la crue qui s’annonce , Mahamat Assileck rassure : « Il y’a pas de garanti à 100% quand on voit aujourd’hui les précipitations excédantes qu’il y’a eu à travers le pays et à l’arrière pays . Mais ceci étant dit, la digue est là et nous avons penser la remontée au niveau de la hauteur pour parer la crue à venir ». « l’entreprise qui est chargée des travaux est là sur place pour palier à tout problème de crue en travaillant sur les berges de façon à ce que l’eau ne puisse pas monter et créer des sinistrés a la population », conclut-il.
Kedaï Edith