Le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Balla, a officiellement installé ce 7 août 2024, à la salle des réunions de la bibliothèque nationale, les membres de la plateforme de concertation et de dialogue inclusif sur les semences au niveau national.
Favoriser la concertation, le dialogue les rencontres entre différents acteurs de la filière et proposer des orientations et des mesures politiques afin de contribuer à la professionnalisation de la filière semencière au Tchad, telles sont les missions des membres de la plateforme de concertation et de dialogue inclusif sur les semences au niveau national nouvellement installés.
Selon le représentant résident de la Fao au Tchad, Marc Nankoussou, la plateforme de concertation et de dialogue inclusif sur les semences au niveau national a pour objectif principal d’améliorer la concertation et le dialogue entre les différents acteurs et vient répondre e un manque de coordination entre les projets, les programmes, les services et les initiatives dans le secteur des semences.
Pour Marc Nankoussou, l’inaction du comité national des semences et des plants(Cnsp) et le manque de coordination à été un handicap pour l’opérationnalisation d’une filière semencière autonome et viable. Mais poursuit-il, « le dialogue, aussi important soit-il ne suffit pas , il doit déboucher sur des actions concrètes et efficaces ».
Pour le représentant de la coopération Suisse au Tchad, Dr Peter Bieler, se concentrer sur le secteur semencier est un choix stratégique et donc fondamental pour le développement de l’agriculture au Tchad. C’est pour cela que , la Suisse a fait de ce secteur une priorité. « Notre appui dans l’installation de cette plateforme se fait dans le cadre du projet assistance aux politiques en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, et transformation des systèmes agroalimentaires », indique-t-il.
La semence constitue l’un des facteurs clés de tout programme d’intensification agricole, a souligné le ministre de la production et de la transformation agricole, Keda Balla. « La semence contribue à l’amélioration de la production et de la productivité agricole grâce à l’augmentation des rendements allant de 30 à 40% »,informe-t-il.
D’après Keda Balla, les attentes de son ministère pour cette plateforme, tant au niveau national que provincial sont entre autres, promouvoir la meilleure connaissance entre les acteurs ; Réfléchir sur des voies et moyens permettant de réduire les coûts de semences certifiées pour rendre accessible à la grande majorité le taux d’utilisation ; Proposer une stratégie efficace de commercialisation des semences certifiées et améliorer la production des semences des produits maraîchers.
Lobey Bab Sidick
