Ouverte le 31 juillet dernier à N’Djamena , la journée Panafricaine de la femme édition 2024 a fermé ses rideaux hier jeudi 2 août 2024 au palais de la démocratie. C’était en présence du président du Parlement panafricain (Pap), le sénateur Zimbabwéen Chief Fortune Charumbira.
Après 2 jours de célébration marqué par plusieurs activités notamment , l’organisation d’une soirée dénommée « Nuit de la femme Africaine » et d’une table ronde de haut niveau sur « l’éducation d’une Afrique adaptée au 21eme siècle », la journée Panafricaine de la Femme 2024 s’est achevée, sur une note de satisfaction.
Placée sous le thème, « Éduquer une Afrique adaptée au 21èmesiècle : construire des systèmes éducatifs résiliants pour un accès accru à un apprentissage inclusifs, tout au long de la vie, de qualité et pertinent en Afrique », la journée Panafricaine de la Femme 2024, a permis aux membres du Caucus des femmes du parlement panafricain, aux membres du conseil national de transition, aux représentants du parlement de la Côte-d’Ivoire et du Malawi, représentants du gouvernement tchadien , aux représentants de la commission de l’Union africaine, aux chercheurs et Universitaires ainsi que les organisations tchadienne de la société civile de comprendre entre autres, l’importance de l’éducation pour les filles et femmes et du dialogue entre les femmes africaines parlementaires, les experts, les fonctionnaires et les Organisations de la société civile afin d’améliorer les cadres législatives qui promeuvent les droits et l’autonomisation des femmes et filles.
Après des présentations et des échanges autour du cadre juridique et politique de l’Union africaine (Ua) pour l’éducation au 21ème siècle et de la feuille de route sur le thème de l’Ua pour l’année 2024, les participants ont recommandé , le renforcement du système éducatif en incluant les thématiques innovantes pour relever les défis liés au développement des nouvelles technologies et mener une vulgarisation de la stratégie 2015-2025 de l’Ua sur l’éducation.
Concernant l’évaluation de l’accès, de l’inclusion et de la qualité de l’éducation pour les filles et femmes en Afrique, les participants recommandent de construire, des centres d’alphabétisation et de formation de proximité pour les femmes analphabètes en milieu rural. Ils ont également recommandé , la promotion de partenariats public/privé dans le développement des infrastructures scolaires pour les innovations en matière d’enseignement et d’infrastructures.