Le gouverneur de la province du Kanem, Issaka Hassane Jogoï a présidé ce 24 juillet 2024 la 3ème réunion du comité de pilotage national du projet renforcement de la résilience des populations et de la cohésion sociale dans les provinces du Kanem et du Barh-El-Ghazal (DeteKamen).
Cette 3e réunion vise à permettre la consultation, l’analyse, le suivi stratégique et de contrôle de niveau d’avancement du projet afin de prendre des décisions de mitigation, partager le niveau de mise en œuvre global des activités du projet, partager les leçons apprises et difficultés rencontrées, formuler des recommandations et suggestions pour une meilleure mise en œuvre et la pérennisation des actions du projet.
Selon le directeur pays d’Action contre la faim au Tchad (Acf), Gustave Yamoussou, cette réunion est l’occasion de saluer les autorités tchadiennes qui appuient le consortium du projet DeteKanem depuis le début.
Pour le gouverneur de la province du Kanem, Issaka Hassane Jogoï, le Kanem et le Barh El Gazel sont structurellement déficitaires au niveau céréalier et affectés par une insécurité alimentaire et nutritionnelle chroniques trouvant ses causes dans les faibles productions agro-pastorales, conséquences du changement climatique, du faible accès à l’encadrement technique et aux intrants adaptés et de qualités. Il rappel que le projet qui vient en appui aux efforts du gouvernement est en adéquation parfaite avec la politique de paix et développement prônés.
D’après le gouverneur du Kanem, les résultats probants et attendus du projet Detekamen sont complémentaires et convergent vers un objectif de développement global des territoires ciblés prenant en compte les problématiques sociales, économiques et environnementales dans une recherche de durabilité des impactes. « C’est pour cela que, l’ensemble des actions qui sont envisagées traduisent et expliquent clairement que le projet Detekanem est un projet intégré, ancré dans une approche territoriale et résolument tourné vers l’avenir, car les impacts recherchés et constatés sont la présence d’une gouvernance plus inclusive, en capacité d’assurer une médiation efficace des conflits et d’une réduction des risques de tensions entre les groupes de population vivants sur le grand territoire Kanem », précise-t-il.
Lobey Bab Sidick