Après la première assise du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires « le goût de la vie » (P2rsa) qui s’est déroulée ce 17 juillet 2024, le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Balla a fait un point de presse. Il informe que la mise en œuvre dudit programme permettra d’accompagner 42.000 ménages.
Selon le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Balla, le programme de renforcement de la résilience des systèmes alimentaires : « le goût de la vie » (P2rsa) est une initiative clé visant à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et améliorer les conditions de vie des populations rurales tchadiennes.
Pour lui, la particularité de ce programme réside dans le fait qu’il opérationnalise la méthodologie du réseau mondial contre les crises alimentaires en prévoyant une série d’interventions prioritaires et spécifiques à mettre en place, tant au niveau communautaire que dans les ménages. « A travers la mise en œuvre du programme, ce sont 42.000 ménages qui seront accompagnés », indique-t-il.
D’après le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Balla, le P2rsa qui se décline autour de 5 objectifs spécifiques interdépendants et bénéficiant de l’effet d’entrainement apporté par le recours à l’approche de triple Nexus qui sont entre autres, améliorer la résilience des populations bénéficiaires directes du programme aux chocs alimentaires, améliorer l’état nutritionnel des enfant de 6 à 23 mis et des femmes enceintes et allaitantes, renforcer la gouvernance locale et la cohésion sociale et communautaire autour de l’accès aux ressources naturelles, etc. Il ajoute que, ce programme qui cible les provinces du Kanem, du Barh El Gazal, Mayo Kebbi Ouest et Mayo Kebbi Est avec l’appui technique de la Fao et du Pam est financé à hauteur de 54 millions d’Euros et s’inscrit dans le cadre de l’engagement stratégique de l’union européenne Global Gateway sur son volet, développement de chaînes de valeurs agricoles et alimentaires clés en Afrique.
Kaki Azina Hélène, stagiaire
