Politique

La Codac est non partant pour le forum

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La Codac est non partant pour le forum

Dans un communiqué de presse daté du 15 décembre 2017, signé de son porte parole Brice Mbaïmon Guedmbaye, la Codac (Coalition de l’opposition démocratique pour l’alternance et le changement) rejette l’appel du gouvernement à participer à l’organisation du Forme pour les reformes des institutions de la République. 

Suite à la communication  du premier ministre, chef du gouvernement,  Pahimi Padacket Albert, le 13 décembre 2017 aux responsables  des partis politiques et ceux de la société civile relative à la composition du Comité d’organisation du Forum  sur les réformes institutionnelles, la Codac  tient à informer que « l’initiative  unilatérale et la démarche  illégitime du pouvoir tendant à modifier la Constitution  sous prétexte de réformes  institutionnelles, n’a  jamais requis  I ‘agrément du peuple  tchadien ».

 

Pour ce regroupement politique de l’opposition, le Forum sur la réforme des institutions tant prôné par le Gouvernement « est une vaste escroquerie intellectuelle  et politique »  visant essentiellement la confiscation  du pouvoir par le régime de Déby.

La Codac qui a rassuré de sa disponibilité à toute discussion sur les conditions de sa participation à cette rencontre, ne se reconnait  nullement dans la communication  du premier ministre. Par conséquent, les partis politiques membres de cette coalition rejettent l’option de faire partie d’un quelconque comité d’organisation tel qu’annoncé. Le communiquer de préciser que les partis politiques membres de la coalition estiment que seul un dialogue inclusif est impératif et urgent pour enclencher un déclic de changement dont la reforme de toutes les institutions et services de l’Etat ainsi que les sociétés étatiques et paraétatiques,  avec pour finalité alléger les souffrances des populations. En outre, la Codac  interpelle  la Communauté  internationale  au premier  rang desquelles  la France et l’Union Européenne pour « leur soutien injustifié à ce projet de réforme décrié  par la majorité des Tchadiens ».

 

Guidjindandi Djono