La ministre de l’action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Fatimé Boukar Kosseï, a présidé ce 25 juin 2024, la cérémonie d’ouverture de la table ronde des donateurs.
C’est suite à la crise humanitaire à l’est du pays qu’intervient cette table ronde des donateurs qui a pour objectif d’identifier les points de blocage de la mobilisation financière afin de changer la donne.
Pour la ministre de l’action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Fatimé Boukar Kosseï, de multiples crises humanitaires à travers le monde, causées par le changement climatique, la résurgence des violences, les instabilités politiques, la pauvreté et chronique et l’effritement de la population, ne cessent de bouleverser la vie des centaines de millions de personnes déplacées, apatrides et refugiés. «Ces crises mettent à rude épreuve les pays qui accueillent avec beaucoup de générosité, ces personnes déplacées et refugiés, car les besoins, les urgences en matière de santé, d’éducation et de résilience en faveur de ces populations sont immenses en raison de leurs situations dramatiques », dit-elle.
Le Tchad, n’est pas resté en marge de ces différends, car poursuit-elle, depuis avril 2023, il enregistre des arrivées massives et soudaines des peuples frères du soudan, fuyant les atrocités de la guerre pour se mettre à l’abri au Tchad.
Elle ajoute que cette situation inattendue n’a pas été sans impact sur les populations locales, surtout dans les provinces du Ouadaï, Sila et de l’Ennedi-est qui étaient déjà en proie à la pauvreté, à la dureté de la vie et la vulnérabilité.
D’après elle, à l’est, plus d’un million de déplacés et refugiés parmi lesquelles, 67% de ces personnes sont des enfants et 52% sont des femmes. « Les besoins urgents recensés lors des enregistrements sont entre autres la nourriture, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, les abris, les articles non alimentaires, le soutien sanitaires et la protection, dont le financement requis est de l’ordre de 510,9 millions de dollars américains », indique la ministre de l’action sociale, de la solidarité et des affaires humanitaires, Fatimé Boukar Kosseï.
Elle conclut que, dans les besoins en financement inscrits dans le document cadre du plan « réponse humanitaire » sont évalués à 1.137.000.000 de dollars américains.
Lobey Bab Sidick