Au 2ème jour du baccalauréat session de juin 2024, l’épreuve de français est la première épreuve sur laquelle plonge ce matin, les élèves des séries A4 et AB. Au lycée de Gassi situé dans le 7ème arrondissement de la ville de Ndjamena, c’est l’effervescence d’une pause après 4 heures de composition.
Visages décrispés, les candidats racontent leur face-à-face avec les épreuves. « La première épreuve de ce matin je l’ai trouvé facile. Parce que, je me suis bien préparé ce que j’ai révisé est venu à l’examen », déclare Hapsita, candidate de la série AB. « L’épreuve de français était abordable. Espérons que la suite sera meilleure », ajoute Gabnon de la série A4.
Le temps de la trêve est utilisé à bon escient. Les candidats en profitent pour recharger leurs munitions afin de préparer la prochaine bataille. « Je dois bien m’alimenté pour attaquer dans la soirée l’épreuve de mathématique », dit un candidat avant de mordre à pleines dents sur son sandwich.
D’après Temoua Benjamin de la série A4, rencontré au lycée Félix Éboué, la sérénité qu’il dégage, est le fruit d’une préparation réussie durant l’année et le respect des consignes. « J’ai mis en pratique ce que les enseignants m’ont appris. J’ai aussi pu mettre en pratique les connaissances que j’ai acquises durant les différentes recherches effectuées tout au long de l’année pour me cultiver », révèle-t-il souriant.
Ce baccalauréat 2024 semble visiblement moins stressant pour bon nombre de candidats qui affichent une volonté de réussir. Espérons qu’ils garderont le même esprit tout au long de la période d’examen qui s’étalera sur une semaine.
Pour rappel : 93 605 candidats de différentes séries, répartis dans 144 centres ont démarré lundi les épreuves écrites du baccalauréat sur l’ensemble du territoire tchadien.
Kedaï Edith
