Le HCR sensibilise les jeunes refugiés sur le SIDA et les hépatites B et C
A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, le haut commissariat des nations unies pour les refugiés (Unhcr) a organisé une session de sensibilisation à l’encontre des réfugiés. Session au cours de laquelle, les responsables de l’organisation onusienne ont appelé les jeunes à se faire dépister.
A l’instar des autres pays du monde, le Tchad célèbre ce vendredi 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Sida. Occasion pour les responsables du Hcr de réunir jeunes réfugiés au tour d’un débat pour échanger avec eux sur ce sujet. Pour Dr Magloire Tampelé du Hcr, cette session vise à sensibiliser et éveiller la conscience de ces refugiés sur les dangers que représentent le Vih/Sida et les hépatites B et C. « A travers cette session de sensibilisation, nous voulons amener ces jeunes à mieux connaitre les mesures de prévention », précise-t-il.
Selon Eric Naïndouba, responsable communication et formation à Amasot plus de 36 millions de personnes avec le virus du Sida dans le monde et 25 millions d’elles se trouvent en Afrique, dont seulement 19 millions connaissent leurs sérologies et sont sous traitement. « Au Tchad, plus de 110 milles personnes vivent avec le Sida dont 40% connait sa sérologie et prend le traitement », ajoute-t-il. Pour ces responsables, l’espoir n’est pas perdu. « Des efforts et stratégies nouvelles sont en cours d’adoption notamment la stratégie Fast Track ou 90-90-90 qui vise à éradiquer le Vih/ Sida d’ici à 2030 », informe Dr Magloire Tampelé.
Les démarches consistent à amener la population à connaitre son statut, adopter des comportements adéquats pour éviter la propagation de la maladie et se soumettre aux traitements qui s’imposent.
Pour rappel, la journée mondiale de la lutte contre le Sida est instaurée en 1988, lors de l’Assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S).
Marabeye Archange
