Le ministre de la production et de l’industrialisation agricole, Keda Balla, a présidé ce 4 juin 2024 à l’hôtel de l’Amitié, l’ouverture de l’atelier national de présentation des résultats du cycle 6 du projet « Développement d’un système d’information géo-spatiale basé sur des données pour analyser les risques et les chocs sur les moyens de substance agricole et les systèmes alimentaires dans des contextes de crise alimentaire et des catastrophes (Diem) ».
C’est un atelier qui vise à présenter les résultats du cycle 6 de l’évaluation de l’impact des chocs sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence aux différents acteurs pour leurs approbations, notamment d’une mise en exergue des données issues des résultats de l’enquête sur l’impact des différents chocs sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des populations rurales dans 6 provinces du Tchad que sont le Lac, le Kanem, le Wadi-Fira, le Moyen Chari, le Mayo Kebbi et le Logone Occidental.
Pour le représentant par intérim du représentant de la Fao au Tchad, Alain Christian, depuis quelques années, le Tchad s’est trouvé confronté à une succession de crise à l’instar de celle de Bokou Haram, la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine, au Soudan etc où, il est d’évidence que la sévérité de leurs répercussions sur le système alimentaire l’impact au fil de temps obligeant le gouvernement et ses partenaires à se mobiliser pour proposer des réponses adéquates.
Selon lui, la collecte des données dans les situations d’urgence est un processus essentiel qui consiste à rassembler des informations de façon systématique afin d’évaluer la situation, les besoins et les vulnérabilités des populations victimes. «Les données recueillis et leurs analyses, constituent le fondement de la prise de décisions éclairées, de l’allocution efficiente des ressources pour une réponse humanitaire efficace et efficiente », souligne-t-il.
La présence des réfugiés, déplacés et retournés au Tchad, due aux différents conflits, a augmenté la pression sur les ressources naturelles notamment, l’eau, les terres agricoles, les pâturages etc, a indiqué, le ministre de la production et de l’industrialisation agricole Keda Balla.
Il poursuit en rappelant que, l’enquête dont la présentation des résultats fait l’objet de cet atelier, a été mise en œuvre pour collecter des informations et apprécier la sécurité alimentaire des ménages et leur niveau de vulnérabilités dans le contexte des différents chocs tels que la sècheresse, les inondations, les dégâts des ennemis des cultures etc.
Lobey Bab Sidick