Suite aux récentes protestations des médias concernant leur désir de filmer les personnes blessées par balles lors des événements survenus le 9 mai après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, le ministre de la communication porte parole du gouvernement Adderaman Koulamallah a à travers un communiqué, réaffirme le droit fondamental des journalistes à exercer leur métier en toute liberté, conformément aux principes de la liberté de presse.
Le ministre de la communication souligne dans le communiqué cependant, qu’il est impératif de rappeler aux professionnels des médias que le respect du secret médical est une priorité absolue, et qu’il est inacceptable d’autoriser une intrusion de la presse dans les enceintes hospitalières. « Ceci est d’autant plus crucial étant donné que parmi les patients hospitalisés suite à ces événements, certains ont été blessés lors d’accidents de circulation et n’ont aucun lien avec les événements liés à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle », informe-t-il.
Selon le ministre Adderaman Koulamallah, l’hôpital est un lieu sacré où la confidentialité médicale doit être préservée à tout prix. « Les journalistes ne peuvent rapporter des informations qu’avec le consentement éclairé des individus concernés, mais il est impératif de respecter la vie privée des patients et de ne pas les filmer ou les photographier sans leur consentement explicite », souligne-t-il. « Nous demandons donc à tous les acteurs des médias de faire preuve de responsabilité et de respecter les règles éthiques et légales régissant la profession journalistique », ajoute le ministre.
Abderamane Koulamallah informe par ailleurs que , le Ministère de la Santé publiera en temps utile un bilan global qui pourra être exploité à des fins d’informations.