A travers un communiqué, L’Association des Médias en Ligne du Tchad (Amet) condamne « fermement » la mesure d’interdiction du ministère de la Santé publique de donner, des informations à la presse sur le nombre de victimes de tirs de joie suite à la proclamation de résultats provisoires de l’élection présidentielle du 6 mai 2024 et demande la levée immédiate de cette mesure « liberticide ».
L’Association des Médias en Ligne du Tchad, demande au ministère de la Santé et aux autorités tchadiennes de revenir sur leur décision qui, « brime le droit à l’information des citoyens tchadiens et de l’opinion internationale et qui bride dangereusement la liberté de presse ».
Selon l’Amet cette décision est, « un mépris du droit d’accès aux sources d’information, à la liberté d’expression et à la liberté de la presse et au travail des journaliste ». « Aussi les autorités tchadiennes doivent veiller à ce que les journalistes puissent faire leur travail sans craindre d’être entravés dans la recherche de la vérité », révèle l’Association dans le communiqué.
L’Amet considère cette décision comme « un précédent dangereux », et demande « la levée immédiate de cette mesure « liberticide » et condamne la menace verbale et physique, subie par le reporter de Toumaï Web médias dans un hôpital de la capitale.
