Par un communiqué de presse, la mission électorale de la Francophonie se félicite « de la mobilisation , l’engouement et le calme démontrés par la population tchadienne », de « la pluralité des candidats » et « des conditions convenables et apaisées du déroulement de la campagne électorale, sans violence ni heurts majeurs ».
Déployé par la Secrétaire générale de la Francophonie à la demande des autorités tchadiennes, à l’occasion de l’élection présidentielle du 6 mai 2024, la mission électorale de la Francophonie s’est entretenue, tout au long de son séjour à N’Djaména, avec des membres du gouvernement, des organes et institutions en charge de la gestion, de la supervision et du contrôle des élections, des candidats et partis politiques, des représentants de la société civile et des autorités morales et religieuses pour s’informer sur le contexte général, la campagne électorale et les dernières phases préparatoires au scrutin présidentiel, informe le communiqué.
La mission électorale de la francophonie indique dans le communiqué, qu’elle a visité le jour du scrutin, des bureaux de vote dans plusieurs arrondissements de la ville de N’Djaména et de ses environs, et a constaté l’ouverture des bureaux de vote avec un respect général des horaires d’ouverture et de fermeture, la présence du matériel électoral en quantité suffisante, une présence importante des femmes et des jeunes en tant que membres de bureaux de vote et électeurs, ainsi que du dépouillement en présence des délégués des candidats et des citoyens.
La mission se félicite « de la mobilisation, l’engouement et le calme démontrés par la population tchadienne, de la pluralité des candidats et des conditions convenables et apaisées du déroulement de la campagne électorale, sans violence ni heurts majeurs » et salue « les efforts de tous les intervenants pour la tenue de l’élection sur l’ensemble du territoire malgré un calendrier électoral particulièrement serré ».
La mission électorale de Francophonie note au cours de sa mission, l’absence de révision du fichier électoral, la non-accréditation d’une grande partie des observateurs nationaux, et la circulation de deux versions différentes de la Constitution et du Code électoral.
Elle indique enfin être attachée à la préservation de la paix et au renforcement de la démocratie et l’Etat de droit au Tchad, et appelle les parties prenantes à tout mettre en œuvre pour privilégier le dialogue, la concertation et à recourir aux voies légales en cas d’éventuelle contestation électorale.
Lobey Bab Sidick
