Ce 5 mai le monde célèbre les sages-femmes. Instituée il y a plus de 15 ans, la journée internationale des sages-femmes vise à mettre en lumière un métier essentiel à la société mais encore trop souvent méconnu du grand public et de rendre hommage aux femmes et hommes qui exercent cette profession noble, celle de « donneuse de vie ».
A longueur de journée les sages femmes sont sur le pied de guerre dans les maternités, les centres de santé et souvent même les domiciles, seulement ces dernières peinent toujours à trouver un cadre idéal pour bien accomplir leur mission. « la difficulté majeure pour nous est le chômage. De nombreuses sages-femmes actuellement au Tchad chôment », témoigne Guetty sage-femme à l’hôpital la liberté. Celle-ci plaide en faveur de l’intégration des sages-femmes.
« Nous sommes vouées pour la lutte contre la mortalité maternelle et infantile mais la plupart des sages-femmes compétentes et aguerries quand vous allez sur le terrain ne sont pas affectées dans les services de santé maternelles et infantiles », déplore Mariam sage-femme à la polyclinique Al Kasser dans le 3ème arrondissement de la ville de N’Djamena.
Malgré l’évolution de leurs missions, les sages-femmes font également face à une crise de reconnaissance. Des mesures concrètes sont nécessaires pour reconnaître pleinement le caractère médical de leur profession, améliorer leur rémunération, et augmenter les effectifs dans les maternités, afin d’améliorer l’accès et la qualité des soins.
En cette journée internationale des sages-femmes il s’agit, de réfléchir sur le devenir de métier de sage femme au Tchad et de trouver les moyens d’améliorer certains pratiques afin de garantir la santé maternelle et néonatale.
L’édition 2024 de la journée internationale des sages femmes est célébrée sous le thème « Les sages-femmes : une solution vitale pour le climat ».