Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (Hcdh) a organisé du 02 au 03 mai 2024 à Koundoul, un atelier de formation à l’endroit des acteurs des médias et lanceurs d’alertes sur les droits humains et la lutte contre les discours de haine.
A la veille de l’élection présidentielle poste transition, le Haut-commissariat des nations unies outils les journalistes et les lanceurs d’alertes sur les discours de haine. Pour le représentant du Haut Commissariat des nations unies au Tchad Hubert Mongadji le pays vie depuis quelques jours la période électoral dans le cadre de l’élection présidentielle de 6 mai prochain. Selon lui, le constat général montre que dans la plupart des pays africains, la période électoral constitue une période sensible pendant laquelle des discours ou slogans de haine peuvent être enregistrés et peuvent alors provoquer des conséquences graves, non seulement sur le processus électoral mais aussi et surtout, sur la situation des droits l’homme, la cohésion sociale et la paix. « En conséquence, il est évident que les discours de haine ne sauraient être respectueux des droits de l’homme, surtout au regard des effets qu’ils sont susceptibles d’engendrer sur leur victimes et sur la consolidation de la paix sociale. Et c’est d’ailleurs pour toutes ses raisons que les Nations-Unies sont aussi engagés dans lutte contre les discours de haine, à travers une stratégie et un plan d’action mis en œuvre dans le cadre de cette lutte », dit-il.
Ali Mahamat Mboudou, chef du département des affaires juridiques et de la coopération à la Hama, les journalistes et les lanceurs d’alertes sont face un phénomène mondial qui a augmenté en ces dernières années (l’utilisation des réseaux sociaux) et qui constituent une menace pour les valeurs démocratiques, la stabilité et la paix sociale. « Des nombreux acteurs de la politique et de la communication jouent un rôle très négatif dans le processus électoral notamment excellant dans la diffusion et la propagation des messages incitatives à la haine, à la violence et à l’hostilité », dit-il avant de poursuivre que cela est profondément encré dans les consciences même lorsqu’ils demeurent inexprimés. « Ils nécessitent une réponse permanente et mobilisation de tous pour s’opposer à ces discours pour faire la promotion des discours de tolérance et de vivre ensemble et de la retenue. Nous devons tous prendre en compte la nécessité de protéger et de promouvoir la liberté d’expression », a souhaité Ali Mahamat Mboudou, chef du département des affaires juridiques et de la coopération à la Hama.
Cette formation doit permettre aux journalistes de bien comprendre les notions des fausses informations et de discours de haine, mais aussi comment identifier et déconstruire ces discours.
Nguelsou Balgamma