Santé

Le Tchad commémore la journée mondiale de lutte contre le paludisme

Le Tchad commémore la journée mondiale de lutte contre le paludisme 1

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention Dabsou Guidaissou, a présidé ce 25 avril 2024 à la faculté de sciences humaines, la cérémonie commémorative de la 17ème édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Célébré chaque 25 avril, la 17ème édition de la journée mondiale de lutte contre le paludisme  sur le plan national est placée sous le thème, « promouvoir l’équité en santé, l’égalité de genre et les droits de l’homme ».

Selon le coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme, Dr Mahamat Saleh Issakha Diar, l’organisation mondiale de la santé (Oms) estime à 249 millions le nombre de cas de paludisme dans 85 pays et à 608.000 le nombre de décès dûs  au paludisme .

Au Tchad bien que des progrès significatifs ont étés réalisés dans la lutte contre le paludisme, le dernier rapport mondial sur le paludisme indique des fortes prévalences au sein des groupes vulnérables tels que les jeunes enfants, les femmes enceintes, les communautés rurales et les personnes déplacées, a informé le représentant la représentante de l’Oms au Tchad  Dr John Eyong. « les nourrissons et les jeunes enfants représentent environ 80% de la mortalité », ajoute-t-il.

D’après Dr John Eyong, le paludisme est un problème mondial, mais l’Afrique supporte la plus grande charge de morbidité et mortalité  (plus de 85%)qui s’explique par de multiples problèmes tels que,  le changement climatique, les conflits etc.

Malgré les efforts fournis par le programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp)en 2023, les formations sanitaires ont rapporté 1.727. 230 cas de paludisme sur 5.771.311 nouveau cas toutes confondus et 2864 décès liés au paludisme sur 10308 cas toutes confondus, informe le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention, Dr Dabsou Guidaissou.

Pour lui, un basculement doit s’opérer dans la lutte contre le paludisme en y consacrant davantage des ressources, un engagement politique renforcer, des stratégies fondées sur des données et des outils innovants.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la prévention, souligne que,  l’espoir est toujours permis, car dans un proche avenir les enfants tchadiens auront accès aux vaccins antipaludiques qui a fait ses preuves dans quelques pays africains.

Lobey Bab Sidick